Unpeu moins fort, un peu quand mĂȘme J'suis ta solution sans problĂšme Gadget Ă©vident Mais toi maintenant Tu veux plus jouer Y faut m'garder Et m'emporter J'suis pas pĂ©rissable J'suis bon Ă  consommer Te presses pas tu as tout l'temps D'm'emmener au cimetiĂšre des Ă©lĂ©phants Y faut m'garder Et m'emporter J'prendrai pas trop d'place Promis, crachĂ©, jurĂ©
A l’attention des enfants et des Ă©quipes de la part de M. Henri Villeneuve, membre de notre Conseil d’administration. Henri voisine d’annĂ©e en annĂ©e non loin de chez Shila et lui a parlĂ© de vous Shila est trĂšs intĂ©ressĂ©e et souhaite converser avec vous, malgrĂ© sa timiditĂ©, tant elle vous apprĂ©cie d’ores et dĂ©jĂ  selon les dires Ă©logieux d’Henri. Etes-vous d’accord pour dialoguer avec cette crĂ©ature de plusieurs tonnes ? Henri et Emmanuel, directeur adjoint aux affaires culturelles de notre association, seront vos porte-parole. Shila vous rĂ©pondra sans fautes. Chers enfants, J’espĂšre que vous allez bien ! Moi, j’ai un peu mal au ventre. Je pense que c’est parce que je mange trop et je ne marche pas beaucoup avec le confinement
 Depuis 2003, les propriĂ©taires des Ă©lĂ©phants, comme moi, sont obligĂ©s de nous envoyer chez le vĂ©tĂ©rinaire ou chez le mĂ©decin ayurvĂ©dique quand nous sommes malades. Savez-vous ce qu’est un vĂ©tĂ©rinaire ? Je suis sure que oui
 Les vĂ©tĂ©rinaires soignent les animaux malades. Avez-vous entendu parler de l’ayurveda ? Le docteur Varsha, un voisin de mon amie Jis, est un mĂ©decin ayurvĂ©dique et m’a tout expliquĂ©. Le mot ayuveda » vient de Ayu » qui veut dire vie » et veda » qui signifie connaissance ». L’ayurveda est donc la science ou la connaissance de la vie. On y trouve toutes les informations pour amĂ©liorer sa santĂ© et se protĂ©ger des maladies. L’ayurveda est considĂ©rĂ© comme la plus ancienne mĂ©decine en Inde. On dit mĂȘme qu’elle serait nĂ©e en Inde il y a plus de 5000 ans ! L’ayurveda a Ă©tĂ© créée par le cĂ©lĂšbre Seigneur Brahma, le dieu de la crĂ©ation dans la religion hindou. Le Seigneur Brahma a transmis tout ce qu’il savait aux jumeaux Prajapati et Aswinikumaras, les mĂ©decins des dieux. Ashtangahridaya, Charakasamhitha, Susruthasamhitha sont des textes importants dans cette mĂ©decine traditionnelle. Le cĂ©lĂšbre sage Palakapya a Ă©crit Hastyayurveda, un livre qui explique comment soigner les Ă©lĂ©phants. Il y a aussi Neelakanta Moosath qui a Ă©crit Mathangaleela, un texte Ă©crit dans la langue indienne sanskrit » qui explique comment guĂ©rir un Ă©lĂ©phant. Profitez bien de cette journĂ©e, et n’oubliez pas de vous protĂ©ger du virus quand vous sortez ! Bisous Ă  tous, A demain, Shila LaMarche des ÉlĂ©phants (4'01) Musique de Oliver Wallace Paroles de Ned Washington Adaptation française de Natacha Nahon InterprĂ©tĂ©e par les choeurs C'est eux ! C'est eux ! Ils viennent Ă  la queue leu leu Rataplan voici des Ă©lĂ©phants Ça y est, c'est fait Oui, cette fois c'est la guerre C'est eux ! C'est eux ! Ils encerclent l'ennemi
Les gens sont souvent Ă©tonnĂ©s d'apprendre que les Ă©lĂ©phants communiquent entre eux. Ce n'est pourtant pas Ă©tonnant, sans quoi, comment des animaux dotĂ©s d'une forte personnalitĂ© individuelle et d'une grande intelligence, vivant dans une sociĂ©tĂ© complexe, pourraient-ils accomplir quoi que ce soit ? Leurs cinq sens leur servent, directement ou indirectement, Ă  interagir avec leurs compatriotes. Ici nous allons voir plus prĂ©cisĂ©ment que les Ă©lĂ©phants communiquent Ă  l'aide d'une grande variĂ©tĂ© de signes vocaux des cris, des barrissements, des grondements, des grognements ce n'est pas pareil !, des rugissements et des trompettes. Tant de moyens d'expression qu'ils utiliseraient volontiers si on leur apprenait que tous les passionnĂ©s d'Ă©lĂ©phants bĂ©nĂ©ficient d'une rĂ©duction de 15% sur notre boutique avec le code ESPRIT15 ! 1. Un petit rappel d'anatomie des organes vocaux Les principaux organes vocaux de tous les mammifĂšres, y compris les humains et les Ă©lĂ©phants, sont les poumons, la trachĂ©e, le larynx, le pharynx et les cavitĂ©s nasale et buccale. Le flux d'air provenant des poumons est l'Ă©lĂ©ment principal de la production vocale, et les plis vocaux sont responsables de la mise en place ce flux d'air constant en une vibration rapide, produisant finalement un son. Les organes vocaux ont un fonctionnement similaire chez tous les mammifĂšres. 2. La communication orale est indispensable pour les Ă©lĂ©phants L'une des caractĂ©ristiques comportementales fondamentales des Ă©lĂ©phants est leur nature dĂ©monstrative. Ils expriment ce qui semble ĂȘtre de la joie, de la bĂȘtise, de la colĂšre, et de l'indignation pure et simple. Les Ă©lĂ©phants semblent se dĂ©lecter Ă  faire "toute une histoire" Ă  propos de nombreuses choses ; ce sont de vrais tragĂ©diens. Par exemple, si un membre d'une famille exprime son indignation, sa famille et ses amis se prĂ©cipitent Ă  ses cĂŽtĂ©s afin de commenter et approuver, et pour lui apporter un soutien Ă©motionnel et mĂȘme physique, si nĂ©cessaire. Les Ă©lĂ©phants lancent des appels dans un grand nombre de situations. Ils crient attention ça fait beaucoup de choses ! pour annoncer un Ă©tat physiologique ou hormonal, pour manifester des Ă©motions fortes, pour avertir et menacer, pour annoncer des besoins ou des dĂ©sirs, pour proposer, nĂ©gocier ou discuter un plan d'action, pour coordonner les mouvements du groupe, pour assurer la dĂ©fense du groupe, pour prendre soin des Ă©lĂ©phanteaux, pour solliciter des soins ou un soutien, pour renforcer les liens entre la famille et les amis, pour rĂ©concilier les diffĂ©rences et pour affirmer leur domination. 3. Quels sont les diffĂ©rents types de bruits produits par les Ă©lĂ©phants ? Les Ă©lĂ©phants produisent une large gamme de sons allant des grondements Ă  trĂšs basse frĂ©quence, c'est-Ă -dire dans une gamme trĂšs grave, aux barrissements trompettes Ă  haute frĂ©quence, c'est-Ă -dire aigus. Les trompettes sont produites par une forte expulsion d'air Ă  travers la trompe. Elles sont principalement des sons tonaux. Les Ă©lĂ©phants ont tendance Ă  jouer de la trompette lorsqu'ils sont fortement stimulĂ©s et la qualitĂ© de la trompette varie selon le contexte. Certains sons de trompette d'Ă©lĂ©phant sont trĂšs similaires Ă  ceux d'une trompette ou d'un trombone. Ce type de sons de cuivres, jouĂ©s Ă  un niveau dynamique Ă©levĂ©, sont composĂ©s de nombreuses harmoniques en raison de l'accentuation des ondes Ă  l'intĂ©rieur de la trompe. Les appels des Ă©lĂ©phants peuvent donc ĂȘtre classĂ©s en deux catĂ©gories les appels perceptibles par l'oreille humaine les trompettes, et les appels infrasonores uniquement dĂ©tectables par spectrogrammes les grondements. Par exemple, on peut facilement entendre de grandes diffĂ©rences entre les grondements, les cris et les pleurs produits par les Ă©lĂ©phants, tandis que sur un spectrogramme on peut voir la diffĂ©rence entre un son bruyant ou tonal. Les barrissements ou les "trompettes" Parmi la large gamme de sons produits par les Ă©lĂ©phants, il existe des sons de plus haute frĂ©quence que l'on nomme les barrissements. Les barrissements sont produits par une puissante expulsion de l'air par la trompe, et sont principalement des sons tonaux. La plupart durent moins d'une seconde bien que certains barrissements extrĂȘmement longs puissent durer plus de 3 secondes. Leur gamme sonore s'Ă©tend de 20 Hz Ă  Hz. Les plus forts barrissements peuvent atteindre les 117dB, soit presque autant qu'un rĂ©acteur d'avion, ce qui fait de l'Ă©lĂ©phant l'animal le plus bruyant du rĂšgne animal actuel, juste derriĂšre le Grand Noctilion aussi appelĂ© la chauve-souris bouledogue et le singe hurleur. Ce son est créé par un souffle d'air le long de la trompe. Les barrissements, que l'on appelle plus populairement les trompettes, peuvent exprimer une palette variĂ©e d'Ă©motions puisque les Ă©lĂ©phants ont tendance Ă  barrir lorsqu'ils sont fortement stimulĂ©s. Par exemple dans des contextes oĂč ils peuvent ĂȘtre craintifs, surpris, agressifs, enjouĂ©s ou socialement excitĂ©s. Et c'est pourquoi la trompette est Ă©galement souvent associĂ©e Ă  des Ă©vĂ©nements intensĂ©ment sociaux tels qu'une naissance, un accouplement, ou encore une cĂ©rĂ©monie de salutation, lĂ  oĂč la participation du groupe est importante. Dans ces situations, la trompette semble fonctionner comme une sorte de "point d'exclamation", exprimant le trĂšs haut niveau d'excitation et l'importance de l'Ă©vĂ©nement. Un Ă©lĂ©phant peut produire une grande variĂ©tĂ© de sons en faisant varier la vitesse de l'air qu'il fait passer dans sa trompe, selon la forme dans laquelle il tient sa trompe et par sa propre posture et son mouvement. Plusieurs grands types d'appels de trompette sont rĂ©pertoriĂ©s la trompette, la trompette nasale, et le reniflement. Les appels de trompette des Ă©lĂ©phants sont des sons puissants ayant une riche structure harmonique, qui ressemblent aux sons cuivrĂ©s des instruments de musique. Notez qu'il est assez facile d'imiter les appels de trompette des Ă©lĂ©phants avec un trombone ! L'aspect cuivrĂ© des cris de trompette peut ĂȘtre expliquĂ© comme une consĂ©quence de la propagation non linĂ©aire des ondes dans le canal vocal tractus vocal Ă©tendu ainsi que dans la trompe. En d'autres termes, l'aspect cuivrĂ© des cris de trompette des Ă©lĂ©phants a la mĂȘme origine que celui des sons de cuivres des instruments de musique Ă  trompette ou Ă  trombone. Les grondements les appels laryngĂ©s DeuxiĂšmement, les sons infrasons, qui sont des grondements Ă  trĂšs basse frĂ©quence autour de 16Hz. Ce sont les sons les plus communĂ©ment produits. Ils proviennent Ă  priori du larynx, et sont si puissants qu'ils sont capables de faire vibrer le corps des ĂȘtres vivants aux alentours ! Inaudibles pour l'oreille humaine, la technologie permet cependant de nous donner une idĂ©e du type de son produit. Ces grondements, qui ne sont pas des ronronnements, Ă©mettent des vibrations qui sont transmises par le sol. Ces derniĂšres peuvent alors ĂȘtre perçues par les autres Ă©lĂ©phants dans un rayon d'au moins 10 kilomĂštres Langbauer, Zoo Biol. 19425 2000, soit une Ă©tendue Ă©gale Ă  trois fois celle de Paris ! Des expĂ©riences permettent de reproduire artificiellement ces sons pour attirer des Ă©lĂ©phants, ce qui a permis de dĂ©velopper de nouvelles technologies, utilisĂ©es par exemple pour la localisation de mineurs coincĂ©s dans des mines Les grondements peuvent ĂȘtre dĂ©coupĂ©s en 10 types bien distincts. On les appelles les types laryngĂ©s, et ils sont les suivants le grondement, la rĂ©volte, le cri, le rugissement, qui inclut lui-mĂȘme les sous-types bruyant, tonal, et mixte le grognement, l'aboiement, et le cri rauque. Les expressions orales de type intermĂ©diaire En plus des types d'appel primaires que nous venons de voir, les Ă©lĂ©phants Ă©mettent frĂ©quemment des appels composites qui passent d'un type Ă  l'autre. Cette riche gamme d'appels composites comprend le ronflement, le rugissement, le grondement, le cri, l'Ă©corce et la trompette. Les Ă©lĂ©phants sont plus susceptibles de produire ces cris composites lorsqu'ils sont dĂ©rangĂ©s ou excitĂ©s. En voici un exemple ci-dessous, assez impressionnant Les sons imitĂ©s et nouveaux L'Ă©lĂ©phant a la capacitĂ© d'apprendre ou d'imiter certains sons, ce qui lui permet d'accĂ©der Ă  une catĂ©gorie supplĂ©mentaire de type de cris, Ă  savoir les appels imitĂ©s et les nouveaux cris qui, bien que structurellement uniques, peuvent ne pas ĂȘtre socialement pertinents. On retrouve ainsi notamment les croassements, les claquements, les ronronnements et les bruits de camion ainsi que d'autres sons idiosyncrasiques, comme celui d'un Ă©lĂ©phant dans un zoo corĂ©en qui imite la voix de son maĂźtre. L'imitation de camions et l'imitation par des Ă©lĂ©phants d'Afrique des pĂ©piements des Ă©lĂ©phants d'Asie ont Ă©tĂ© relevĂ©s et documentĂ©s par Poole en 2005, et l'imitation du sifflement par les Ă©lĂ©phants d'Asie a Ă©tĂ© dĂ©crite en 1982 et 1985 par Wemmer et Mishna. Un Ă©lĂ©phant imitant la parole humaine a Ă©galement Ă©tĂ© documentĂ©. 4. Quels cris dans quels contextes ? Dans le cadre de la dĂ©fense Les membres de la famille produisent plusieurs types d'appels diffĂ©rents lorsqu'ils sont confrontĂ©s Ă  des prĂ©dateurs ou lorsqu'ils se trouvent dans des situations potentiellement menaçantes ou effrayantes. Il s'agit notamment des grondements, des grognements, des trompettes et des rugissements. Lorsqu'ils sont exposĂ©s au son, Ă  l'odeur et Ă  la vue des hyĂšnes, des lions, des humains ou tout autre prĂ©dateurs ou situations potentiellement dangereuses, les femelles et les jeunes rĂ©agissent gĂ©nĂ©ralement en restant d'abord statiques quelques instants, puis en se rassemblant rapidement en marchant ou en courant les uns vers les autres afin de se regrouper. Une fois que les Ă©lĂ©phants ont Ă©valuĂ© le niveau de danger, ils peuvent attaquer en masse ou faire une retraite prĂ©cipitĂ©e. Leur rĂ©action semble ĂȘtre communiquĂ©e, en partie, par une signalisation acoustique bien prĂ©cise. Dans le but de s'accoupler Comme nous l'avons dĂ©jĂ  vu dans un de nos prĂ©cĂ©dents articles, les Ă©lĂ©phants mĂąles et femelles adultes vivent dans deux systĂšmes sociaux globalement diffĂ©rents. Les Ă©lĂ©phants se dĂ©placent sur de vastes territoires et les mĂąles en musth, donc sexuellement actifs, ainsi que les femelles rĂ©ceptives, doivent trouver et attirer des compagnons adĂ©quats. Alors que les pĂ©riodes de musth des mĂąles peuvent durer des semaines ou des mois, les femelles ne sont rĂ©ceptives que pendant une durĂ©e de quelques jours. Les mĂąles se battent pour avoir accĂšs aux femelles rĂ©ceptives qui, de leur cĂŽtĂ©, choisissent les mĂąles en musth les plus ĂągĂ©s et les plus grands. Ces mĂąles plus ĂągĂ©s et de rang supĂ©rieur sont rares. Les Ă©lĂ©phants, mĂąles comme femelles, localisent des compagnons potentiels grĂące Ă  des postures voyantes, Ă  la sĂ©crĂ©tion de fortes odeurs et Ă  des cris forts et caractĂ©ristiques. Dans la premiĂšre moitiĂ© de la vidĂ©o, on peut apprĂ©cier le comportement du mĂąle Ă©lĂ©phant et les sons qu'il Ă©met pour sĂ©duire la femelle convoitĂ©e. Les interactions entre la mĂšre et l'Ă©lĂ©phanteau Les Ă©lĂ©phanteaux crient souvent lorsqu'ils supplient d'avoir accĂšs au sein, mais aussi quand on leur refuse l'accĂšs Ă  une source de nourriture, lorsqu'ils sont effrayĂ©s, contrariĂ©s, ou lorsqu'ils sollicitent le soutien ou l'aide de leur mĂšre ou d'autres membres du troupeau. Dans ces contextes, les appels des Ă©lĂ©phanteaux comprennent presque tous les types de cris produits par les Ă©lĂ©phants d'Afrique les grondements, aboiements, cris, grognements, rugissements et trompettes et les cris rauques. Les mĂšres et les mĂšres d'adoption rĂ©pondent Ă  ces appels en grondant et en venant en aide physiquement au petit qui appelle. Les Ă©lĂ©phanteaux grondent Ă  leur tour, en rĂ©ponse aux soins prodiguĂ©s. Pendant les conflits Les Ă©lĂ©phants sont moins susceptibles d'entrer en conflit par rapport aux ressources dans des habitats oĂč la nourriture, l'eau et les minĂ©raux sont Ă  la fois abondants et relativement bien rĂ©partis. Mais quand ces paramĂštres ne sont pas rĂ©unis, ou lorsque des mĂąles se disputent une femelle, alors les conflits entre Ă©lĂ©phants peuvent ĂȘtre intenses et les vocalisations associĂ©es Ă  un comportement indĂ©cis plus frĂ©quentes. En outre, avec l'augmentation des populations humaines, de nombreux Ă©lĂ©phants doivent rivaliser avec les humains et leurs bĂ©tails, ainsi qu'avec d'autres Ă©lĂ©phants, pour l'accĂšs aux ressources. Quand les Ă©lĂ©phants s'amusent Lorsque les Ă©lĂ©phants s'amusent, les Ă©lĂ©phanteaux, les jeunes et les adultes des deux sexes produisent toute une variĂ©tĂ© de trompettes. La majoritĂ© d'entre elles sont des sons harmoniques stridents ; d'autres sont distinctement nasales, tandis que d'autres encore sont pulsĂ©es. Comme nous l'avons vu plusieurs paragraphes auparavant, les trompettes sont associĂ©es Ă  un niveau d'excitation Ă©levĂ©, qu'il soit Ă©mis lors de sessions de jeux, d'Ă©vĂ©nements sociaux stimulants ou de situations menaçantes, surprenantes ou effrayantes. Mais les trompettes sont suffisamment diffĂ©rentes pour que le simple fait d'en entendre une permette de faire une Ă©valuation assez prĂ©cise du contexte dans lequel elle se produit. Dans le contexte du jeu, il semble bien que les Ă©lĂ©phants utilisent l'imitation vocale. En effet, ils sont capables d'imiter le type de trompette produite par leurs camarades de jeu, car les trompettes de jeu nasales ont tendance Ă  ĂȘtre produites toutes ensemble, de concert, tandis qu'Ă  d'autres moments ce sont les trompettes de jeu pulsĂ©es qui sont rĂ©pliquĂ©es par l'ensemble des camarades de jeu. Une gamme de sons trĂšs aiguĂ«, signe que Ă©lĂ©phants s'amusent beaucoup ! La communication, la clef de tout groupe social Une fois de plus, nous avons pu constater Ă  quel point les pachydermes sont Ă©tonnants. Ils prouvent que pour qu'un groupe social puisse ĂȘtre efficace, la communication en est la clĂ© la plus prĂ©cieuse. Et qu'il est difficile voire impossible d'avancer dans la vie et dans le groupe sans pouvoir Ă©changer des informations et des sentiments. Nous ne doutons pas un seul instant que les Ă©lĂ©phants nous rĂ©servent encore de nombreuses dĂ©couvertes majeures, dans le domaine de la communication et dans bien d'autres encore. Notez que les imitations produites par les Ă©lĂ©phants, dont nous vous parlions, prennent parfois le chemin inverse ici Van Halen qui s'amusait Ă  imiter le cri d'Ă©lĂ©phant avec sa guitare Ă©lectrique 😁 Les commentaires sont approuvĂ©s avant leur publication.
Cest la marche des Ă©lĂ©phants avec Sayun en tĂȘte de file ! A peine 2 mois au compteur et le petit Ă©lĂ©phant a dĂ©jĂ  tout d'un grand. Pairi Daiza est ouvert tous les jours de la semaine. Vous
MUSIQUE LES PLUS ÉCOUTÉES 1 Une marmotte rigolote 2 Le Cirque Bidoni 3 C'est l'heure des mamans 4 PĂšre NoĂ«l frappe Ă  la porte 5 C'est un renard 6 Madame Chenille 7 C'est la belle ronde 8 L'Ă©lĂ©phant Fanfan 9 Les gouttes d'eau 10 Doux comme la neige 11 Papa ronfle la nuit 12 Poupy et midinette 13 L'alphabet d'Anna 14 Je Suis Zippo Le Clown 15 Chanter l'alphabet 16 Le Loup et l'Agneau 17 PĂšre NoĂ«l OĂč Es-tu 18 Les lĂ©gumes font la fĂȘte 19 Au bal des papillons 20 Dompteur C'est Ton MĂ©tier Un NoĂ«l De RĂȘve Date de sortie 2012-09-01 1 Un NoĂ«l de rĂȘve 2 PĂšre NoĂ«l des Marmottes 3 Si tous les sapins 4 Elles tintent les clochettes 5 Papillons de NoĂ«l 6 La neige est apparue 7 Il s'appelle le PĂšre NoĂ«l 8 Jouets de NoĂ«l 9 Les bonbons du PĂšre NoĂ«l 10 Vivent les vacances Ă  la neige 11 Un petit bonhomme tout blanc 12 Une valse blanche 13 Elle tintent les clochettes PoĂ©sies Et RĂ©citations En Chansons, Vol. 1 Date de sortie 2011-10-10 1 Les hirondelles sont parties 2 Le relais 3 La biche 4 Le bonheur 5 La chanson du rayon de lune 6 Hiver vous n'ĂȘtes qu'un vilain 7 Les hiboux 8 Aurore sur la mer 9 J'aime l'Ăąne... 10 Le jardin et la maison 11 La neige tombe 12 Lettre Ă  Aurore FĂȘte De La Musique 2011 Avec Les Marmottes Date de sortie 2011-03-09 1 Faites de la musique 2 Un beau tournesol 3 Je suis le chef d'orchestre 4 Il pleut des cordes 5 Grimpons Sur Le Pont 6 Il me manque des notes 7 Vous Parlez D'une Famille 8 L%u2019orchestre de Sylvestre 9 CĂ© de Sol l'escargot 10 Le concert de boĂźtes 11 Le Do fait son dodo 12 Notre Ami DorĂ©mi 13 Le banjo du Vieux Jo 14 Dans le prĂ© 15 Le grand orchestre de DorĂ©mi A La FĂȘte Foraine Date de sortie 2011-01-06 1 La fĂȘte foraine est arrivĂ©e 2 ManĂšges, manĂšges tournez 3 En auto-tamponneuse 4 Barbe Ă  papa 5 Dans le train fantĂŽme 6 Une drĂŽle de chenille 7 Le casse-pipe 8 Le super grand huit 9 Elle tourne la grande roue 10 Les forains NoĂ«l 2010 En Chansons Avec Les Marmottes Date de sortie 2010-09-02 1 PĂšre NoĂ«l frappe Ă  la porte 2 NoĂ«l et LĂ©on 3 Doux comme la neige 4 Une lettre au PĂšre NoĂ«l 5 Neige de NoĂ«l 6 Un bonhomme de neige est nĂ© 7 Canon de NoĂ«l 8 Je suis un flocon de neige 9 Quatre jolies papillotes 10 Jai plantĂ© un sapin 11 Les vitrines de NoĂ«l 12 NoĂ«l est arrivĂ© chez nous 13 C'est La Belle Nuit De NoĂ«l 14 PĂšre NoĂ«l OĂč Es-tu 15 A NoĂ«l Chez Les Marmottes 16 Le Secret Des Papillotes 17 Petits Flocons Blancs 18 Mon Cher Papa NoĂ«l 19 Le Magasin Du PĂšre NoĂ«l 20 Des Cadeaux Par Milliers Dansons Avec Les Marmottes Date de sortie 2010-03-05 1 C'est la belle ronde 2 Une marmotte rigolote 3 Gentil kangourou 4 Le BaldaouĂ© 5 Tchou tchou 6 L'alphabet d'Anna 7 Parasols et parapluies 8 Madame Chenille 9 Les chiffres je les connais bien 10 Les papillons et les fleurs 11 ClĂ© se sol l'escargot 12 La marche des animaux 13 ClĂ© De Sol L'escargot Les Marmottes Vont Ă  L'Ă©cole Date de sortie 2009-09-17 1 Les marmottes vont Ă  l'Ă©cole 2 Les voyelles du petit chat 3 Un bouquet de couleurs 4 J'ai la pĂȘche 5 Je compte les moutons 6 JournĂ©e pantoufle 7 Douze mois dans l'annĂ©e 8 Il me manque des notes 9 Printemps est arrivĂ© 10 Je suis le chef d'orchestre 11 Le paradis des marmottes 12 C'est quoi ça Country Picking In Nashville - Vol. 2 Date de sortie 2009-05-08 1 Crazy fingers 2 A beer for Charlie 3 Game over blues 4 Who's the best 5 Bob and Me 6 Tell me about the Bryce Canyon 7 Amtrak boogie 8 Silicon Valley road 9 Another track for ragging 10 Desert Wind train Le Cirque Bidoni Date de sortie 2007-08-01 1 Le Cirque Bidoni 2 L'Ă©lĂ©phant Fanfan 3 Je Suis Zippo Le Clown 4 Dompteur C'est Ton MĂ©tier 5 Le Magicien Porte Une Cape 6 Filpatte L'acrobate 7 Le Jongleur Est TrĂšs Habile 8 Les Hommes Volants 9 Les Chevaux De Cirque 10 Le Cirque Est Reparti Comptines D'autrefois Sauce Marmotte Date de sortie 2007-06-01 1 Savez Vous Planter Les Choux 2 AhVous Dirai Je, Maman 3 Une Souris Verte 4 Y A Un Rat 5 A La Claire Fontaine 6 Le Roi Dagobert 7 Meunier Tu Dors 8 A La Volette 9 Une Poule Sur Un Mur 10 Gentil Coquelicot 11 Ainsi Font, Font, Font 12 Sur Le Pont D'Avignon 13 Dans La ForĂȘt Lointaine 14 As Tu Vu La Vache 15 Il Ă©tait Une BergĂšre 16 FrĂšre Jacques 17 Sur Le Plancher 18 Cadet Roussel 19 Au Clair De La Lune 20 Fais Dodo NoĂ«l Chez Les Marmottes Et Au Pays Des Jouets Date de sortie 2007-04-10 1 C'est La Belle Nuit De NoĂ«l 2 Perdu Dans La Montagne 3 PĂšre NoĂ«l OĂč Es-tu 4 Une Heureuse Rencontre 5 A NoĂ«l Chez Les Marmottes 6 Un Bon Souper 7 Le Secret Des Papillotes 8 Nicolas Et Poupette 9 La TournĂ©e De NoĂ«l 10 Petits Flocons Blancs 11 Nicolas Ă©crit Une Lettre 12 Mon Cher Papa NoĂ«l 13 La PlanĂšte Jouets 14 Le Magasin Du PĂšre NoĂ«l 15 L'arrivĂ©e Du Vaisseau 16 Une Surprise Pour NoĂ«l 17 Des Cadeaux Par Milliers 18 Pour Que Le RĂȘve Se RĂ©alise Raconte-Moi Les Dinosaures Date de sortie 2007-04-10 1 Questions Sans RĂ©ponses 2 OĂč Sont Les Dinosaures 3 Un Vaisseau Pour Remonter Le Temps 4 Tourne, Tourne Ă  L'envers 5 La ClairiĂšre Des Diplodocus 6 C'est Nous Les Diplodocus 7 La BrĂšve Apparition Du Tyrannosaure 8 Le Tyrannosaure Et Le Brontosaure 9 Retour Au PrĂ©sent 10 Le Cirque Dinosaurus 11 Il Y A 60 Millions D'annĂ©es Neigy La ComĂšte Date de sortie 2007-04-10 1 Le Voyage D'une ComĂšte 2 Radio Espace 3 Mesdames Les PlanĂštes 4 Neigy 5 Sur Les Anneaux De Saturne Kleina Et L'Ă©trange Monsieur 01 Date de sortie 2007-04-10 1 Kleina Et L'Ă©trange Monsieur 01 1Ăšre Partie 2 Kleina Et L'Ă©trange Monsieur 01 2Ăšme Partie 3 Dans L'avion De Kleina 4 Monsieur 01 5 Ne Sois Pas FĂąchĂ© Bijou Le Petit Caillou Date de sortie 2007-04-10 1 Le Voyage D'un Caillou 2 LĂ©na Raconte Au Torrent 3 Les Petits Cailloux 4 Petit Bijou Du Ragtime Au Jazz Date de sortie 2007-04-10 1 Sunflower Slow Drag 2 Stars And Stripes Forever 3 Wildwood Flower 4 Oh Suzanna 5 Old Joe Clark 6 Tiens Bon 7 Oh When The Saints 8 Yankee Doodle 9 Dixie 10 Yankee & Dixy 11 Harlem Rag 12 Maple Leaf Rag 13 The Entertainer 14 Le Ragtime Dance 15 Dill Pickles Rag 16 Coup D'blues 17 Perfect Rag 18 Quand ça Swingue 19 Sweet Georgia Brown 20 Amtrack Boogie 21 Take Five Au Pays De La Country-Music Date de sortie 2007-04-10 1 Kleina Quitte Paris 2 Texas Guitar 3 Un Certain Mr Gibson 4 Dans Les Grandes Plaines Du Texas 5 Pourquoi L'amĂ©rique 6 La Ballade De Kleina 7 Le Train Du Far-west 8 Cheval De Fer 9 Le Carnaval De BĂąton Rouge 10 Freight Train 11 Les BĂąteaux Ă  Roue 12 Mississippi Blues 13 Un Couplet Pour Mr Ovation 14 Jazz Ă  La Nouvelle OrlĂ©ans 15 Sweet Georgia Brown 16 Souvenir Des Iles HawaĂŻ 17 HawaĂŻan Dance 18 Une Diligence Moderne Le Bus 19 Les Cavaliers Du Pony Express 20 Le Ragtime Ă  SĂ©dalia 21 The Entertainer 22 Les Checheurs D'or 23 La Ville FantĂŽme 24 Un Square-dance 25 Le Saloon De L'oncle Sam 26 La Naissance De La Petite Sonia 27 Oh Suzanna 28 Mr Banjo Ă  Nashville 29 Duelling Banjo 30 Une Joyeuse Famille Les Fables De La Fontaine En Chansons Date de sortie 2006-10-03 1 La Cigale et la Fourmi 2 Le Loup et l'Agneau 3 Le Cheval et l'Ane 4 Le LaitiĂšre et le pot au lait 5 Le ChĂȘne et le Roseau 6 Le LiĂšvre et la Tortue 7 Le Rat des villes et le Rat des champs 8 Le Corbeau et le Renard 9 Le Pot de terre et le Pot de fer 10 La Grenouille qui veut se faire 11 La Mort et le BĂ»cheron 12 La Poule aux oeufs d'or 13 Le Loup et la Cigogne 14 Le Laboureur et ses enfants 15 Mr Jean de La Fontaine PĂšre NoĂ«l Frappe Ă  La Porte Date de sortie 2006-10-03 1 PĂšre NoĂ«l frappe Ă  la porte 2 NoĂ«l et LĂ©on 3 Doux comme la neige 4 Une lettre au PĂšre NoĂ«l 5 Neige de NoĂ«l 6 Un bonhomme de neige est nĂ© 7 Canon de NoĂ«l 8 Je suis un flocon de neige 9 Quatre jolies papillotes 10 Jai plantĂ© un sapin 11 Les vitrines de NoĂ«l 12 NoĂ«l est arrivĂ© chez nous Les Comptines De La Marmotte - L'heure Des Mamans Date de sortie 2006-10-03 1 C'est l'heure des mamans 2 Une souris rose 3 Cha cha cha 4 Dans mes petites mains 5 J'ai des souliers Ă  lacets 6 La marche des Ă©lĂ©phants 7 Une marionnette 8 Beau nez rouge 9 J'ai un doudou 10 Les gouttes d'eau 11 Pour t'apprendre Ă  bien compter 12 Chanter l'alphabet 13 Krakotte et Krakinette 14 Il rebondit mon ballon 15 Une jolie pie 16 Le pouce me pousse 17 Un trou dans ma chaussette 18 A comme Ananas 19 Un deux trois quatre 20 Ecoute, Ă©coute 21 Le petit printemps 22 Tic tac tic tac 23 Petite boĂźte 24 Un petit loup cĂąlinou 25 Une coccinelle 26 Un hĂ©risson un peu polisson 27 Mimo l'esquimau 28 J'ai vu ce matin 29 Janvier, fĂ©vrier 30 Monsieur le facteur 31 Le pouce est le plus fort 32 Un beau tournesol Les Chansons De La Marmotte - Je Mets Des Couleurs Date de sortie 2006-10-03 1 Je mets des couleurs 2 Madame Chenille 3 Un bouquet de ballons 4 Gentil kangourou 5 J'ai rencontrĂ© 6 Le romarin 7 Un bel arc-en-ciel 8 Mes chapeaux rigolos 9 Poupy et midinette 10 Les chansons de la Marmotte 11 Les lĂ©gumes font la fĂȘte 12 Mon auto a dix chevaux 13 La marche des animaux 14 CĂ©tait un lundi 15 Pour avoir du bon pain 16 Coucou 17 Ecoute et danse 18 La danse des esquimaux 19 Un p'tit tour en bateau 20 Jentends les oiseaux 21 Le un, le deux, le trois 22 La valse des saisons 23 Voici l'Ă©tĂ© 24 Le BaldaouĂ© 25 Le lilas dEulalie 26 Je connais mon alphabet 27 Papa ronfle la nuit 28 Le poisson panĂ© 29 Et patati et patatoi 30 Un lapin trĂšs malin 31 Mon crocodile 32 De jolis Ă©ventails 33 Tchou tchou 34 Cest le manĂšge 35 Des automates qui boitent 36 Le nouveau printemps 37 Un bonhomme de neige est nĂ© 38 Flocons de NoĂ«l 39 Jeu de main Histoires D'animaux Date de sortie 2006-10-03 1 Quand le chat n'est pas lĂ  2 Souriceau et Souricette 3 Un jour de pluie 4 Un escargot trĂšs rigolo 5 Une surprise dans larmoire 6 Mon chaton 7 Mademoiselle Charlotte 8 Une marmotte grelotte 9 Monsieur Hibou dĂ©range 10 Hou hou le hibou 11 Nous les moutons 12 Les moutons de mon Tonton 13 Une histoire de laitue 14 Madame Tortue 15 Fripon le caneton 16 En avant les canards 17 La belle Renardine 18 C'est un renard 19 Une future maman 20 Gribouille la grenouille Coquelibulle Date de sortie 2006-10-03 1 Coquelibulle 2 Le chĂąteau en gĂąteau 3 La danse du Grand YĂ©guĂ© 4 Le P'tite Fleur et l'Ă©lĂ©phant 5 Un beau marin 6 C'est la chanson du vent 7 J'en ai pris des trains 8 Le Prince et la Princesse 9 Les planĂštes 10 Il pleut sur le Jardin 11 La premiĂšre guitare 12 Fil de fer Les Berceuses De La Marmotte - Dormez Les Bambins Date de sortie 2006-10-03 1 Les bisous dans le cou 2 Maman me prend la main 3 Bonne nuit mon petit 4 Comme une marmotte 5 J'ai entendu quoi 6 Moi j'ai descoin-coin 7 Dormez les bambins 8 Pour ma maman que j'aime 9 J'aime bien Ă©couter l'eau 10 Ecoute la chanson 11 La recette du bonheur 12 Petit Pierre dort 13 Pour visiter mes rĂȘves 14 Mots bisous L?Ă©cole En Chansons Date de sortie 2006-10-03 1 LĂ©cole en chansons 2 La parade des Lettres 3 Mon cahier dĂ©colier 4 La ponctuation 5 Raconte-moi les saisons 6 Charades 7 Vive les conjugaisons 8 Lorchestre de Sylvestre 9 La pendule de Grand-mĂšre 10 Les multiplications 11 Leçon de choses 12 Wistle Stop Banjo Les Marmottes Font La FĂȘte Date de sortie 2006-10-03 1 Les papillons et les fleurs 2 Lapin lapin Lapinou 3 Il pleut des cordes 4 Les chiffres je les connais bien 5 Le kazoo 6 Les marmottes font la fĂȘte 7 Je suis une fĂ©e 8 Les bonbons cest trop bon 9 Lallumeur de rĂ©verbĂšres 10 Jai une tĂȘte bien faite 11 Le concert de boĂźtes 12 Les bruits de la nuit La Classe En FĂȘtes Date de sortie 2006-10-03 1 Cest la rentrĂ©e des classes 2 AllĂŽ Halloween 3 Cest ton anniversaire 4 Super PĂšre NoĂ«l 5 Dans la galette des Rois 6 Le jour de Carnaval 7 PĂąques est arrivĂ© 8 Le muguet du Premier-Mai 9 Pour toi Maman 10 Faites de la musique Le Bal Des Papillons Date de sortie 2006-10-03 1 Dites-moi pourquoi 2 LĂ©pouvantail 3 La FĂ©e bien aimĂ©e 4 Le banjo du Vieux Jo 5 Little Banjo 6 Parasols et parapluies 7 Le train de Saint-Germain 8 Au bal des papillons 9 Ma copine la chouette 10 Le perroquet 11 Chacun voit le monde Les Marmottes Ă  Bobino Date de sortie 2006-10-03 1 Les Marmottes Ă  Bobino 2 J'ai de jolis yeux 3 La p'tite abeille 4 Une marmotte rigolote 5 C'est super le mĂ©tro 6 Moi j'ai un caniche 7 Un gentil petit pou 8 Le manĂšge enchantĂ© 9 L'alphabet d'Anna 10 C'est la belle ronde 11 Le ballon rose aux jolis yeux 12 Une derniĂšre petite chanson Charles Cros ChantĂ© Date de sortie 2006-10-01 1 Moi, Je Vis La Vie Ă  CĂŽtĂ© 2 Le Hareng Saur 3 Cueillette 4 Roman 5 Soir 6 Aux ImbĂ©ciles 7 Plainte 8 Tableau 9 Croquis 10 Brave Homme 11 L'heure Verte 12 Effarement 13 Conclusion 14 Sonnet Astronomique 15 Vocation 16 Inscription 17 Le But Country Picking In Nashville Vol. 1 Date de sortie 2006-02-01 1 Sunday With Charlie 2 Skiddoo's Breakdown 3 A Waltz For Anny 4 Two Dollars Blues 5 Flight 400 6 Good News From Nashville 7 The Moon In My Irish Coffee 8 Katy Trail Rag 9 Fiesta Chantons Avec Les Marmottes Date de sortie 2005-03-10 1 Le lilas dEulalie 2 Un escargot trĂšs rigolo 3 Les bonbons cest trop bon 4 Une marmotte grelotte 5 Un bel arc-en-ciel 6 Jeu de main 7 L'ours 8 Les lĂ©gumes font la fĂȘte 9 Il pleut des cordes 10 Papa ronfle la nuit 11 Un lapin trĂšs malin 12 Voici l'Ă©tĂ© Arthur Rimbaud ChantĂ© Date de sortie 2004-05-01 1 Ma BohĂšme 2 Sensation 3 A La Musique 4 OphĂ©lie 5 Au Cabare Vert 6 Les EffarĂ©s 7 Les Corbeaux 8 Roman 9 PremiĂšre SoirĂ©e 10 RĂȘvĂ© Pour L'hiver 11 Le Dormeur Du Val 12 Le Buffet 13 Voyelles 14 Le Coeur Du PĂźtre 15 Larme 16 Le Pauvre Songe Enfance III Playing Ragtime Guitar Vol. 2 Du Ragtime Au Jazz Date de sortie 1998-10-01 1 Dill Pickles Rag 2 Black And White Rag 3 Wall Street Rag 4 Temptation Rag 5 The Chevy Chase 6 The Lily Rag 7 Harlem Strut 8 Kitten On The Keys 9 Perfect Rag 10 Chromatic Capers 11 Finger Buster 12 Two Guitars Rag 13 Rags On Strings Playing Ragtime Guitar Vol. 1 L'Ă©cole De Saint Louis Date de sortie 1997-10-01 1 Mississippi Rag 2 Harlem Rag 3 Bowery Buck 4 Maple Leaf Rag 5 Swipesy Cake Walk 6 Sunflower Slow Drag 7 The Entertainer 8 Frog Legs Rag 9 Heliotrope Bouquet 10 Pleasant Moments 11 Stoptime 12 American Beauty DorĂ©mi L'oiseau - Vol. 1 Les Notes Date de sortie 1997-09-01 1 Mimi la souris apprend le nom des notes 2 Les 7 familles d'Annycroche la marmotte 3 ClĂ© De Sol L'escargot 4 Vous Parlez D'une Famille 5 L'anniversaire de Mimi la souris 6 Le Jardin De BĂ©mol Le Chat 7 En deux, en quatre, en huit 8 Notre Ami DorĂ©mi 9 Andante la poule a des oeufs de couleurs 10 Chorus la puce fait de la voltige 11 Une famille de puces 12 Fa DiĂšse La Chouette DĂ©couvre L'arc-en-ciel 13 Fa diĂšse la chouette mĂšne la danse 14 L'arc-en-ciel 15 Nous Tournons Sur La Ronde 16 BĂ©mol le chat a un bon coup de patte 17 Syncope L'alouette 18 Des Percussions Pour Le Carnaval 19 Un concert chez Annycroche la marmotte 20 Le grand orchestre de DorĂ©mi 21 DorĂ©mi L'oiseau 22 Grimpons Sur Le Pont 23 Dans le prĂ© 24 Le Soleil Est Revenu 25 Venez Danser La Samba Le Vol De L'aigle Date de sortie 1995-09-01 1 Le Vol De L'Aigle 2 Soleil D'Hiver 3 Pluies D'Etoiles 4 Gr4 5 Train De Nuit 6 PremiĂšre Neige 7 La VallĂ©e Blanche 8 L'Echo 9 A L'Aube Sur Le Glacier 10 Calme Blanc 11 Le CrĂȘt Du Loup 12 Le RĂ©veil Des Marmottes 13 Le Chemin Du Refuge Le Voyage Dans La Galaxie Date de sortie 1994-09-01 1 ArrivĂ©e Dans Le Monde Bleu 2 La CitĂ© Spirale 3 Visite Ă©clair Chez Les XĂ©ros 4 Une Nuit Dans Les Cheveux D'Alifa 5 Au Pays Des SirĂšnes 6 Chez Les Automates 7 Les Dryades Au Coeur Du Volcan 8 Dernier Croquis Avant Le DĂ©part Cocktail Guitares Date de sortie 1993-06-01 1 Guitare RodĂ©o 2 Sandwich Rag 3 Boogie Train 4 Do You Speak Banjo 5 La Jaysinia 6 Nuits Saint Georges 7 Paradou 8 Fiesta 9 Cocktail Guitares 10 Un Lundi Sur Deux 11 Duelling Banjo 12 La Marche Des TroĂŻkas 13 Texas Guitar 14 L'Ours Et La Cenelle A A comme Ananas As Tu Vu La Vache Au bal des papillons C C'est La Belle Nuit De NoĂ«l C'est Nous Les Diplodocus C'est l'heure des mamans C'est la belle ronde C'est un renard Cest la rentrĂ©e des classes Cest ton anniversaire Chanter l'alphabet D Dans la galette des Rois Dans le prĂ© Dompteur C'est Ton MĂ©tier Doux comme la neige F Filpatte L'acrobate Flocons de NoĂ«l J J'ai rencontrĂ© Janvier, fĂ©vrier Je Suis Zippo Le Clown Je connais mon alphabet Je mets des couleurs Jeu de main L L'alphabet d'Anna L'Ă©lĂ©phant Fanfan La marche des animaux Lapin lapin Lapinou Le Cirque Bidoni Le Cirque Est Reparti Le Jongleur Est TrĂšs Habile Le Loup et l'Agneau Le Magicien Porte Une Cape Le chĂąteau en gĂąteau Le concert de boĂźtes Le jour de Carnaval Le muguet du Premier-Mai Le petit printemps Les Chevaux De Cirque Les gouttes d'eau Les lĂ©gumes font la fĂȘte LĂ©cole en chansons M Madame Chenille Mon crocodile Mr Jean de La Fontaine O Oh Suzanna P Papa ronfle la nuit Petits Flocons Blancs Poupy et midinette Pour avoir du bon pain Pour t'apprendre Ă  bien compter PĂąques est arrivĂ© PĂšre NoĂ«l OĂč Es-tu PĂšre NoĂ«l frappe Ă  la porte R Raconte-moi les saisons S Super PĂšre NoĂ«l Sur Le Pont D'Avignon T Tiens Bon U Un bonhomme de neige est nĂ© Un escargot trĂšs rigolo Un lapin trĂšs malin Un petit loup cĂąlinou Une marmotte rigolote Une souris rose Y Yankee Doodle
Regardel'Ă©lĂ©phant bleu Qui danse sur l'arc-en-ciel Sous les bravos des hirondelles Viens lĂ  le troubadour C'est pas le moment de roucouler A la prochaine station Restez dans le wagon Et n'essayez pas d'en profiter. La chenille, la chenille, La chenille, la chenille, La chenille, la chenille, La chenille, la chenille, REFRAIN La marche des Ă©lĂ©phants Paroles et musique Anny et Jean-Marc Versini Extrait du CD 445561 Les comptines de la Marmotte – Vol. 1 L’heure des mamans » 1. C’est la marche des Ă©lĂ©phants Des enfants Ă©lĂ©phants Ils avancent en s’accrochant Aux mamans Ă©lĂ©phants 2. Tiens la queue leu leu Tu te trompes, c’est la trompe Tiens la queue leu leu C’est derriĂšre pour la queue Dansun entretien Ă  Franceinfo ce dimanche 14 aoĂ»t, le porte-parole de la FĂ©dĂ©ration nationale des sapeurs-pompiers de France, Éric Brocardi, appelle les habitants Ă  anticiper les effets de possibles pluies torrentielles dans quelques semaines, notamment sur le pourtour mĂ©diterranĂ©en.Il pointe aussi le risque d’épuisement des pompiers.
PlanĂšte L’ONG IFAW et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage veulent tarir un marchĂ© qui encourage le braconnage des Ă©lĂ©phants. Des dĂ©fenses d’élĂ©phant, dont une paire de trophĂ©es » de 120 kg, des statuettes, sculptures, bracelets, colliers et objets dĂ©coratifs
 C’est un ensemble de plus de 600 kilos d’ivoire qui devait ĂȘtre dĂ©truit dans un concasseur, mercredi 30 mai Ă  Antibes Alpes-Maritimes, les dĂ©bris Ă©tant ensuite incinĂ©rĂ©s. Une opĂ©ration menĂ©e conjointement par le Fonds international pour la protection des animaux IFAW et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage ONCFS, dĂ©sireux d’accomplir un geste fort en faveur de la protection des Ă©lĂ©phants ». En fĂ©vrier 2014 dĂ©jĂ , la France avait rĂ©duit en poudre trois tonnes d’ivoire au pied de la tour Eiffel. Depuis, l’IFAW a procĂ©dĂ© par lui-mĂȘme Ă  plusieurs destructions, notamment celle d’un lot d’une demi-tonne, le 24 avril Ă  Reims Marne. L’ONG, qui Ɠuvre Ă  la protection des animaux et de leurs habitats, a en effet relancĂ©, dĂ©but fĂ©vrier, son opĂ©ration jedonnemonivoire. Elle a ainsi collectĂ© auprĂšs de particuliers, sensibilisĂ©s par une campagne d’information et les rĂ©seaux sociaux, de nombreuses piĂšces en ivoire brut ou travaillĂ©, afin de les Ă©liminer. C’est un acte symbolique, explique Julie Matondo, porte-parole de l’IFAW. Il s’agit d’empĂȘcher que cet ivoire ne se retrouve sur le marchĂ©, car son commerce encourage le braconnage des Ă©lĂ©phants. Nous n’avons pas besoin d’ivoire. Les Ă©lĂ©phants, si ! » Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s Tortues, perroquets, rapaces... la faune sauvage victime de la cybercriminalitĂ© DĂ©pĂŽts tenus secrets A Antibes, I’ONG n’a apportĂ© que 78 kg Ă  broyer. L’ONCFS a fourni l’essentiel du stock, soit plus de 500 kg. Pour cet Ă©tablissement public placĂ© sous la tutelle des ministĂšres de la transition Ă©cologique et solidaire et de l’agriculture, il s’agit de montrer qu’il ne dĂ©fend pas seulement les intĂ©rĂȘts des chasseurs, comme le lui reprochent ses dĂ©tracteurs, mais qu’il lutte aussi, avec efficacitĂ©, contre les trafics d’animaux sauvages. Il dispose Ă  cet effet, indique LoĂŻc Obled, directeur de la police de l’établissement, d’un peu plus de 1 100 inspecteurs de l’environnement, en mĂ©tropole et dans les outre-mer, ainsi que d’une brigade spĂ©cialisĂ©e de cinq agents chargĂ©s de faire respecter la Convention sur le commerce international des espĂšces de faune et de flore sauvages menacĂ©es d’extinction Cites. Les piĂšces rĂ©unies proviennent pour partie de saisies rĂ©alisĂ©es depuis 2014, en collaboration avec la gendarmerie ou les services des douanes des aĂ©roports ou des ports, alors que des trafiquants s’apprĂȘtaient Ă  les faire entrer sur le territoire national, ou Ă  les en faire sortir. D’autres ont Ă©tĂ© confisquĂ©es lors d’opĂ©rations de police judiciaire, dans le cadre d’enquĂȘtes sur des rĂ©seaux ou des transactions illicites. Avant leur destruction, elles ont Ă©tĂ© entreposĂ©es dans plusieurs dĂ©pĂŽts tenus secrets, pour Ă©carter tout risque de vol. Partie Ă©mergĂ©e » du trafic Car le trafic d’ivoire reste trĂšs rentable, mĂȘme si le cours de cette matiĂšre premiĂšre » a chutĂ© depuis que la Chine, qui en constituait la principale destination mondiale, a annoncĂ©, en 2015, sa dĂ©cision d’en bannir le nĂ©goce Ă  compter du 1er janvier 2018. Alors que sa cote approchait 2 000 euros le kilo en 2014, elle Ă©tait trois fois moindre en 2017, selon une Ă©tude de l’ONG Save The Elephants. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s PremiĂšre destination pour le trafic, la Chine bannit tout commerce de l’ivoire L’Union europĂ©enne est concernĂ©e au premier chef, puisqu’elle est devenue le premier exportateur vers l’Asie. Comme d’autres pays, la France, du fait de son passĂ© colonial avec l’Afrique, en a accumulĂ© de grandes quantitĂ©s. Mais, depuis 2016, l’Etat a durci la rĂ©glementation, prĂ©cisĂ©e par un arrĂȘtĂ© de mai 2017. La vente et l’achat d’ivoire brut sont dĂ©sormais strictement interdits, de mĂȘme que ceux de cornes brutes de rhinocĂ©ros. Il subsiste en revanche des dĂ©rogations pour les objets en ivoire façonnĂ©s avant 1947 ce sont alors des antiquitĂ©s ou, sous certaines conditions, pour ceux fabriquĂ©s avant 1975, annĂ©e d’entrĂ©e en vigueur de la Cites. Distinguer l’ivoire lĂ©gal de l’ivoire illĂ©gal est trĂšs difficile. Le commerce licite permet de blanchir l’ivoire illicite », souligne l’IFAW. Le stock dĂ©truit Ă  Antibes ne constitue que la partie Ă©mergĂ©e d’un trafic auquel Internet a donnĂ© une nouvelle ampleur, ajoute LoĂŻc Obled. Notre message est simple mettre en vente de l’ivoire brut ou des objets travaillĂ©s alimente un marchĂ© qui conforte les filiĂšres mafieuses et le braconnage des Ă©lĂ©phants. Il faut l’assĂ©cher pour protĂ©ger la biodiversitĂ©. » Le dernier recensement – le Great Elephant Census, dont les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© publiĂ©s en 2016 – a Ă©tabli qu’en Afrique, la population des Ă©lĂ©phants de savane a dĂ©clinĂ© de 30 % entre 2007 et 2014, pour tomber Ă  350 000 individus. Leur nombre Ă©tait estimĂ© Ă  1 million dans les annĂ©es 1970 et
 Ă  plus de 20 millions avant la colonisation europĂ©enne. Chaque annĂ©e, plus de 20 000 pachydermes sont tuĂ©s pour leur ivoire. Pierre Le Hir Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Jai dit Ă  mes enfants, mes bĂ©bĂ©s Ă©lĂ©phants. "Regardez l'homme blanc, ça, c'est un prĂ©sident. C'est celui qui sourit et qui tient un fusil. Il dirige un pays oĂč y a pas d'Ă©lĂ©phants. - Qu'est-ce qu'ils ont donc lĂ -bas?" "Ils ont pas d'Ă©lĂ©phants mais ils ont des moutons. Des troupeaux de moutons et puis un prĂ©sident. TOOMAI DES ÉLÉPHANTS Je me souviens de qui je fus. J’ai brisĂ© corde et chaĂźne. Je me souviens de ma forĂȘt et de ma vigueur ancienne. Je ne veux plus vendre mon dos pour une botte de roseaux, Je veux retourner Ă  mes pairs, aux gĂźtes verts des taillis clos Je veux m’en aller jusqu’au jour, partir dans le matin nouveau. Parmi le pur baiser des vents, la claire caresse de l’eau J’oublierai l’anneau de mon pied, l’entrave qui veut me soumettre. Je veux revoir mes vieux amours, les jeux de mes frĂšres sans maĂźtre. Kala Nag — autrement dit Serpent Noir — avait servi le Gouvernement de l’Inde, de toutes les maniĂšres dont un Ă©lĂ©phant peut servir, pendant quarante-sept annĂ©es ; et, comme il avait au moins vingt ans lorsqu’il fut pris, cela lui faisait environ soixante-dix ans Ă  cette heure, l’ñge mĂ»r des Ă©lĂ©phants. Il se souvenait d’avoir poussĂ©, un gros bourrelet de cuir attachĂ© sur le front, pour dĂ©gager un canon enlisĂ© dans la boue profonde ; et c’était avant la guerre afghane de 1842, alors qu’il n’avait pas encore atteint la plĂ©nitude de sa force. Sa mĂšre, Radha Pyari — Radha la favorite — prise dans la mĂȘme chasse que lui, n’avait pas manquĂ© de lui dire, avant que ses petites dents, ses dĂ©fenses de lait, fussent tombĂ©es Les Ă©lĂ©phants qui ont peur attrapent toujours du mal » ; et Kala Nag savait que l’avis Ă©tait sage, car, la premiĂšre fois qu’il vit un obus Ă©clater, il recula en criant, creva une rangĂ©e de faisceaux, et les baĂŻonnettes le piquĂšrent dans ses parties les plus tendres. Aussi, avant qu’il eĂ»t vingt-cinq ans, Ă©tait-ce fini pour lui d’avoir peur, et devint-il par lĂ  mĂȘme l’élĂ©phant le plus aimĂ© et le mieux soignĂ© dans le service du Gouvernement de l’Inde. Il avait transportĂ© des tentes, douze cents livres de tentes, durant la marche Ă  travers l’Inde SupĂ©rieure ; il avait Ă©tĂ© hissĂ© sur un navire au bout d’une grue Ă  vapeur ; et, aprĂšs des jours et des jours de traversĂ©e, on lui avait fait porter un mortier sur le dos dans un pays Ă©trange et rocailleux, trĂšs loin de l’Inde ; il avait contemplĂ© l’empereur ThĂ©odore Ă©tendu mort dans Magdala ; puis Ă©tait revenu par le mĂȘme steamer, avec tous les titres, disaient les soldats, Ă  la mĂ©daille d’Abyssinie. Il avait vu ses camarades Ă©lĂ©phants mourir de froid, d’épilepsie, de faim et d’insolation dans un endroit appelĂ© Ali Musjid, dix ans plus tard ; ensuite, il avait Ă©tĂ© envoyĂ© Ă  des milliers de milles dans le sud pour traĂźner et empiler de grosses poutres en bois de teck, aux chantiers de Moulmein. LĂ , il avait Ă  moitiĂ© tuĂ© un jeune Ă©lĂ©phant insubordonnĂ© qui voulait esquiver sa juste part de travail. AprĂšs cela, il avait quittĂ© le transport des bois de charpente, et on l’avait employĂ©, avec quelques vingtaines de compagnons dressĂ©s Ă  cette besogne, pour aider Ă  la capture des Ă©lĂ©phants sauvages dans les montagnes de Garo. Les Ă©lĂ©phants ! le Gouvernement de l’Inde y veille avec un soin jaloux il y a un service tout entier qui ne s’occupe que de les traquer, de les prendre, de les dompter, et de les envoyer Ă  un bout du pays ou Ă  l’autre suivant les besoins de l’ouvrage. Kala Nag, debout, mesurait dix bons pieds aux Ă©paules ; ses dĂ©fenses avaient Ă©tĂ© rognĂ©es Ă  cinq pieds, et, pour les empĂȘcher de se fendre, on avait garni leurs extrĂ©mitĂ©s avec des bandes de cuivre ; mais il savait se servir de ces tronçons mieux qu’aucun Ă©lĂ©phant non dressĂ© de ses vraies dĂ©fenses aiguĂ«s. Quand, aprĂšs des semaines et des semaines passĂ©es Ă  rabattre avec prĂ©caution les Ă©lĂ©phants Ă©pars dans les montagnes, les quarante ou cinquante monstres sauvages Ă©taient poussĂ©s dans la derniĂšre enceinte, et que la grosse herse, faite de troncs d’arbres liĂ©s, retombait avec fracas derriĂšre eux, Kala Nag, au premier commandement, pĂ©nĂ©trait dans ce pandĂ©monium de feux et de barrissements c’était Ă  la nuit close en gĂ©nĂ©ral, et la lumiĂšre vacillante des torches rendait difficile de juger les distances il choisissait dans toute la bande le plus farouche des porte-dĂ©fenses, et le martelait et le bousculait jusqu’à le rĂ©duire au calme, tandis que les hommes, montĂ©s sur le dos des autres Ă©lĂ©phants, jetaient des nƓuds coulants aux plus petits et les attachaient. Il n’y avait rien, dans l’art de combattre, que Kala Nag, le vieux et sage Serpent Noir, ne connĂ»t il avait plus d’une fois, dans son temps, soutenu la charge du tigre blessĂ©, et, sa trompe charnue soigneusement roulĂ©e pour Ă©viter les accidents, il avait frappĂ© de cĂŽtĂ© dans l’air, d’un rapide mouvement de tĂȘte en coup de faulx, la brute bondissante — un coup de sa propre invention, l’avait terrassĂ©e, et, agenouillĂ© sur elle de tout le poids de ses genoux Ă©normes, il en avait exprimĂ© la vie avec un rĂąle et un hurlement ; alors, il ne restait plus sur le sol qu’une loque rayĂ©e, Ă©bouriffĂ©e, qu’il tirait par la queue. — Oui ! disait Grand Toomai, son cornac, — le fils de Toomai le Noir qui l’avait emmenĂ© en Abyssinie, et le petit-fils de Toomai des ÉlĂ©phants qui l’avait vu prendre, — il n’y a rien au monde que craigne le Serpent Noir, exceptĂ© moi. Il a vu trois gĂ©nĂ©rations de notre famille le nourrir et le panser, et il vivra pour en voir quatre. — Il a peur de moi aussi ! — disait Petit Toomai, en se dressant de toute sa hauteur, quatre pieds, sans autre vĂȘtement qu’un lambeau d’étoffe. Il avait dix ans ; c’était le fils aĂźnĂ© de Grand Toomai, et, suivant la coutume, il prendrait la place de son pĂšre sur le cou de Kala Nag, lorsqu’il serait grand lui-mĂȘme, et manierait le lourd ankus de fer, l’aiguillon des Ă©lĂ©phants, que les mains de son pĂšre, de son grand-pĂšre et de son arriĂšre-grand-pĂšre avaient poli. Il savait ce qu’il disait ; car il Ă©tait nĂ© Ă  l’ombre de Kala Nag, il avait jouĂ© avec le bout de sa trompe avant de savoir marcher, il l’avait fait descendre Ă  l’eau dĂšs qu’il avait su marcher, et Kala Nag n’aurait pas eu l’idĂ©e de dĂ©sobĂ©ir Ă  la petite voix perçante qui lui criait ses ordres, plus qu’il n’aurait eu l’idĂ©e de tuer le petit bĂ©bĂ© brun, le jour oĂč Grand Toomai l’apporta sous les dĂ©fenses de Kala Nag, et lui ordonna de saluer celui qui serait son maĂźtre. — Oui, dit Petit Toomai, il a peur de moi. Et il marcha Ă  longues enjambĂ©es vers Kala Nag, l’appela vieux pourceau gras », et lui fit lever les pieds l’un aprĂšs l’autre. — Wah ! dit Petit Toomai, tu es un gros Ă©lĂ©phant. Et il secoua sa tĂȘte Ă©bouriffĂ©e, en rĂ©pĂ©tant ce que disait son pĂšre — Le Gouvernement peut bien payer le prix des Ă©lĂ©phants, mais c’est Ă  nous, mahouts, qu’ils appartiennent. Quand tu seras vieux, Kala Nag, il viendra quelque riche Rajah qui t’achĂštera au Gouvernement, Ă  cause de ta taille et de tes bonnes maniĂšres, et tu n’auras plus rien Ă  faire qu’à porter des boucles d’or Ă  tes oreilles, un dais d’or sur ton dos, des draperies rouges couvertes d’or sur tes flancs et Ă  marcher en tĂȘte du cortĂšge royal. Alors, je serai assis sur ton cou, ĂŽ Kala Nag, un ankus d’argent Ă  la main, et des hommes courront devant nous, avec des bĂątons dorĂ©s, en criant Place Ă  l’élĂ©phant du Roi ! » Ce sera beau, Kala Nag, mais pas aussi beau que de chasser dans les jungles. — Peuh ! dit Grand Toomai, tu n’es qu’un petit garçon et aussi sauvage qu’un veau de buffle. Cette façon de passer sa vie Ă  courir du haut en bas des montagnes n’est pas ce qu’il y a de mieux dans le service du Gouvernement. Je me fais vieux, et je n’aime pas les Ă©lĂ©phants sauvages. Qu’on me donne des lignes Ă  Ă©lĂ©phants, en briques, une stalle par bĂȘte, des pieux solides pour les amarrer en sĂ»retĂ©, et de larges routes unies pour les exercer au lieu de ce va-et-vient toujours en camp volant
 Ah ! les casernes de Cawnpore avaient du bon. Il y avait tout prĂšs un bazar, et seulement trois heures de travail par jour. Petit Toomai se rappela les lignes Ă  Ă©lĂ©phants de Cawnpore et ne dit rien. Il prĂ©fĂ©rait de beaucoup la vie de camp, et dĂ©testait ces larges routes unies, les distributions quotidiennes de foin au magasin Ă  fourrage, et les longues heures oĂč il n’y avait rien Ă  faire qu’à surveiller Kala Nag s’agitant sur place dans ses piquets. Ce qu’aimait Petit Toomai, c’était l’escalade par les chemins enchevĂȘtrĂ©s que seul un Ă©lĂ©phant peut prendre, et puis le plongeon dans la vallĂ©e, la brĂšve apparition des Ă©lĂ©phants sauvages pĂąturant Ă  des milles au loin, la fuite du sanglier et du paon effrayĂ©s sous les pieds de Kala Nag, les chaudes pluies aveuglantes, quand toutes les collines et les vallĂ©es fumaient, les beaux matins pleins de brouillard, quand personne ne savait oĂč l’on camperait le soir, la poursuite patiente et minutieuse des Ă©lĂ©phants sauvages, et la course folle, les flammes et le tohu-bohu de la derniĂšre nuit, quand ils venaient se prĂ©cipiter en torrent Ă  l’intĂ©rieur des palissades comme des rochers dans un Ă©boulement, dĂ©couvraient l’impossibilitĂ© d’en sortir, et se lançaient contre les poteaux massifs, pour ĂȘtre enfin repoussĂ©s par des cris, des torches flamboyantes et des salves de cartouches Ă  blanc. LĂ , mĂȘme un petit garçon pouvait se rendre utile, et Toomai se rendait aussi utile que trois petits garçons. Il tenait sa torche et l’agitait, et criait de son mieux. Mais le vrai bon temps, c’était quand on commençait Ă  faire sortir les Ă©lĂ©phants, quand le keddah, c’est-Ă -dire la palissade, ressemblait Ă  un tableau de la fin du monde, et que, ne pouvant plus s’entendre, les hommes Ă©taient obligĂ©s de se faire des signes. Alors Petit Toomai grimpait sur un des poteaux Ă©branlĂ©s, et il avait l’air d’un lutin dans la lumiĂšre des torches ; puis, ses cheveux noirs, blanchis par le soleil, flottant sur ses Ă©paules, on entendait, Ă  la premiĂšre accalmie, les cris aigus d’encouragement qu’il jetait Ă  Kala Nag, parmi les barrissements et les craquements, le claquement des cordes, et les grondements des Ă©lĂ©phants entravĂ©s. — MaĂźl, maĂźl, Kala Nag ! Allons, allons, Serpent Noir ! Dant do ! Un bon coup de dĂ©fense ! Somalo ! Somalo ! Attention ! Attention ! Maro ! Mar ! Frappe, frappe ! Prends garde au poteau ! Arre ! Arre ! Hai ! Hai ! Kya-a-ah ! Et le grand combat entre Kala Nag et l’élĂ©phant sauvage roulait çà et lĂ  Ă  travers le keddah, et les vieux preneurs d’élĂ©phants essuyaient la sueur qui leur inondait les yeux, et trouvaient le temps d’adresser un signe de tĂȘte Ă  Petit Toomai, tout frĂ©tillant de joie au sommet du poteau. Il fit plus que de frĂ©tiller ! Une nuit, il se laissa glisser du haut de son poteau, se faufila parmi les Ă©lĂ©phants, ramassa le bout libre d’une corde tombĂ©e Ă  terre, et la jeta vivement Ă  l’homme qui essayait d’attraper un petit rĂ©calcitrant les jeunes donnent toujours plus de mal que les adultes. Kala Nag le vit, le saisit dans sa trompe, le tendit Ă  Grand Toomai qui le gifla dare-dare et le remit sur le poteau. Le lendemain matin il le gronda et lui dit — De bonnes lignes Ă  Ă©lĂ©phants, en briques, et quelques tentes Ă  porter, n’est-ce pas suffisant, que tu aies besoin d’aller attraper les Ă©lĂ©phants pour ton compte, petit propre Ă  rien ? VoilĂ , maintenant que ces malheureux chasseurs, dont la paye n’approche pas de la mienne, ont parlĂ© de l’affaire Ă  Petersen Sahib. Petit Toomai eut peur, Il ne savait pas grand’chose des hommes blancs, mais Petersen Sahib Ă©tait pour lui le plus grand homme blanc du monde il Ă©tait le chef de toutes les opĂ©rations dans le Keddah, — celui qui prenait tous les Ă©lĂ©phants pour le Gouvernement de l’Inde, et qui en savait plus sur les us et coutumes des Ă©lĂ©phants qu’aucun homme du monde. — Quoi ! qu’est-ce qui peut arriver ? dit Petit Toomai. — Ce qui peut arriver, le pis tout simplement, Petersen Sahib est un fou autrement, pourquoi irait-il chasser ces dĂ©mons sauvages ?
 Il peut mĂȘme exiger de toi de devenir chasseur d’élĂ©phants pour aller dormir n’importe oĂč, dans ces jungles fiĂ©vreuses, pour ĂȘtre un jour, en fin de compte, foulĂ© Ă  mort dans le keddah. Il est heureux que cette sottise se termine sans accident. La semaine prochaine, la chasse sera finie, et nous autres, de la plaine, nous regagnerons nos postes. Alors, nous marcherons sur de bonnes routes et nous ne penserons plus Ă  tout cela. Mais, fils, je suis fĂąchĂ© que tu te sois mĂȘlĂ© de cette besogne c’est l’affaire de ces gens d’Assam, ces immondes rĂŽdeurs de jungle. Kala Nag ne veut obĂ©ir Ă  personne qu’à moi, aussi me faut-il aller avec lui dans le keddah. Mais il n’est qu’un Ă©lĂ©phant de combat, et il n’aide pas Ă  lier les autres ; c’est pourquoi je demeure assis Ă  mon aise, comme il convient Ă  un mahout — non pas un simple chasseur ! — un mahout, dis-je, un homme qui obtient une pension Ă  la fin de son service. Est-ce que la famille de Toomai des ÉlĂ©phants est faite pour se voir foulĂ©e aux pieds dans l’ordure d’un keddah ? MĂ©chant ! Vilain ! Fils indigne ! Va-t’en laver Kala Nag, fais attention Ă  ses oreilles, et vois s’il n’a pas d’épines dans les pieds ; autrement, Petersen Sahib t’attrapera, bien sĂ»r, et fera de toi un chasseur sauvage,
 un de ces ĂȘtres qui suivent les pistes d’élĂ©phants, un ours de jungle. Pouah ! Fi donc ! va ! Petit Toomai s’en alla sans mot dire, mais il raconta tous ses griefs Ă  Kala Nag, pendant qu’il examinait ses pieds. — Cela ne fait rien, — dit Petit Toomai, en retournant le bord de son Ă©norme oreille droite — Ils ont dit mon nom Ă  Petersen Sahib, et peut-ĂȘtre
 peut-ĂȘtre
 qui sait ?
 AĂŻe ! voici une grosse Ă©pine que je t’ai enlevĂ©e ! Les quelques jours suivants furent employĂ©s Ă  rassembler les Ă©lĂ©phants, Ă  promener entre deux Ă©lĂ©phants apprivoisĂ©s les animaux nouvellement pris, pour n’avoir pas trop d’ennuis avec eux en descendant au Sud, vers les plaines, puis Ă  rĂ©unir les couvertures, les cordes et tout ce qui avait pu ĂȘtre abĂźmĂ© ou perdu dans la forĂȘt. Petersen Sahib vint sur le dos de son intelligente Pudmini il Ă©tait allĂ© compter leur paye Ă  d’autres camps dans les montagnes, car la saison tirait Ă  sa fin ; et, maintenant assis Ă  une table sous un arbre, un commis indigĂšne rĂ©glait leurs gages aux cornacs. Une fois payĂ©, chaque homme retournait Ă  son Ă©lĂ©phant et rejoignait la ligne qui se tenait prĂȘte Ă  partir. Les traqueurs, les chasseurs, les meneurs, tous les hommes du keddah rĂ©gulier, qui passent dans les jungles une annĂ©e sur deux, Ă©taient montĂ©s sur le dos des Ă©lĂ©phants appartenant aux forces permanentes de Petersen Sahib, ou bien, adossĂ©s au tronc des arbres, leur fusil en travers des bras ; ils plaisantaient les cornacs qui s’en allaient, et riaient quand les Ă©lĂ©phants nouvellement pris rompaient l’alignement pour courir de tous les cĂŽtĂ©s. Grand Toomai se dirigea vers le commis avec Petit Toomai derriĂšre lui, et Machua Appa, le chef des traqueurs, dit Ă  demi voix Ă  un de ses amis — VoilĂ  de la bonne graine de chasseur qui s’envole ! C’est une pitiĂ© d’envoyer ce jeune coq de jungle muer dans les plaines. Or, Petersen Sahib avait des oreilles tout autour de la tĂȘte, comme doit en avoir un homme qui passe sa vie Ă  Ă©couter le plus silencieux des ĂȘtres vivants, — l’élĂ©phant sauvage. Il se retourna sur le dos de Pudmini, oĂč il Ă©tait Ă©tendu de tout son long, et dit — Qu’est-ce donc ? Je ne savais pas qu’il y eĂ»t un homme parmi les chasseurs de la plaine, qui eĂ»t assez d’esprit pour lier mĂȘme un Ă©lĂ©phant mort. — Ce n’est pas un homme, mais un enfant. Il est entrĂ© dans le keddah, Ă  la derniĂšre prise, et a jetĂ© la corde Ă  Barmao que voilĂ , quand nous tĂąchions d’éloigner de sa mĂšre ce jeune Ă©lĂ©phant qui a une verrue sur l’épaule. Machua Appa dĂ©signa du doigt Petit Toomai, Petersen Sahib le regarda, et Petit Toomai salua jusqu’à terre. — Lui, jeter une corde ? Il n’est pas plus haut qu’une cheville Ă  piquet
 Petit, comment t’appelles-tu ? dit Petersen Sahib. Petit Toomai avait trop peur pour desserrer les dents, mais Kala Nag Ă©tait derriĂšre lui ; l’enfant fit un signe de la main, et l’élĂ©phant l’enleva dans sa trompe et le tint au niveau du front de Pudmini, en face du grand Petersen Sahib. Alors, Petit Toomai se couvrit le visage de ses mains, car il n’était qu’un enfant, et, sauf en ce qui touchait les Ă©lĂ©phants, il Ă©tait aussi timide qu’un enfant peut l’ĂȘtre. — Oh ! oh ! — dit Petersen Sahib en souriant sous sa moustache — et pourquoi as-tu appris Ă  ton Ă©lĂ©phant ce tour-lĂ  ? Est-ce pour t’aider Ă  voler le blĂ© vert sur les toits des maisons, quand on met les Ă©pis Ă  sĂ©cher ? — Pas le blĂ© vert, Protecteur du Pauvre
 les melons, dit Petit-Toomai. Et tous les hommes assis Ă  l’entour remplirent l’air d’une explosion de rires. La plupart d’entre eux avaient appris ce tour Ă  leurs Ă©lĂ©phants, lorsqu’ils Ă©taient gamins. Petit Toomai Ă©tait suspendu Ă  huit pieds en l’air, et il aurait dĂ©sirĂ© trĂšs fort ĂȘtre Ă  huit pieds sous terre. — C’est Toomai, mon fils, Sahib ! — dit Grand Toomai, en fronçant les sourcils. — C’est un mĂ©chant enfant, et il finira en prison, Sahib. — Pour ça, tu me permettras d’en douter ! dit Petersen Sahib. Un garçon qui, Ă  son Ăąge, peut affronter un plein keddah ne finit pas en prison
 Tiens, petit, voici quatre annas pour acheter des bonbons, parce que tu as une vraie petite tĂȘte sous ce grand chaume de cheveux. Le moment venu, tu peux devenir un chasseur aussi. Grand Toomai fronça les sourcils plus fort que jamais. — Rappelle-toi, cependant, que les keddahs ne sont pas des endroits oĂč doivent jouer les enfants ! ajouta Petersen Sahib. — Est-ce qu’il faudra n’y jamais aller, Sahib ? demanda Petit Toomai avec un gros soupir. — Si ! — rĂ©pondit en souriant de nouveau Petersen Sahib. — Quand tu auras vu les Ă©lĂ©phants danser !
 Ce sera le moment
 Viens me trouver quand tu auras vu danser les Ă©lĂ©phants, et alors je te laisserai entrer dans tous les keddahs. Il y eut une autre explosion de rires, car la plaisanterie est vieille parmi les chasseurs d’élĂ©phants c’est une façon de dire jamais. Il y a, cachĂ©es au loin dans les forĂȘts, de grandes clairiĂšres unies que l’on appelle les salles de bal des Ă©lĂ©phants », mais on ne les dĂ©couvre que par hasard, et nul homme n’a jamais vu les Ă©lĂ©phants danser. Lorsqu’un chasseur se vante de son adresse et de sa bravoure, les autres lui disent — Et quand est-ce que tu as vu les Ă©lĂ©phants danser ? Kala Nag reposa Petit Toomai sur le sol, et l’enfant salua de nouveau trĂšs bas, s’en alla avec son pĂšre, et donna la piĂšce d’argent de quatre annas Ă  sa mĂšre qui nourrissait un dernier nĂ©. Puis toute la famille prit place sur le dos de Kala Nag, et la file d’élĂ©phants, grognant, criant, se dĂ©roula le long du chemin de la montagne, vers la plaine. C’était une marche trĂšs animĂ©e, Ă  cause des nouveaux Ă©lĂ©phants, qui causaient de l’embarras Ă  chaque guĂ©, et qu’il fallait flatter ou battre toutes les deux minutes. Grand Toomai menait Kala Nag avec dĂ©pit, car il Ă©tait fort mĂ©content. Quant Ă  Petit Toomai, il Ă©tait trop heureux pour parler Petersen Sahib l’avait remarquĂ© et lui avait donnĂ© de l’argent ; aussi Ă©prouvait-il ce qu’éprouverait un simple soldat appelĂ© hors des rangs pour recevoir des Ă©loges de son commandant en chef. — Qu’est-ce que veut dire Petersen Sahib avec la danse des Ă©lĂ©phants ? demanda-il enfin doucement Ă  sa mĂšre. Grand Toomai l’entendit et grommela — Que tu ne seras jamais un de ces buffles-de-montagne de traqueurs. VoilĂ  ce qu’il voulait dire
 HĂ© ! lĂ -bas, vous, en tĂȘte, qu’est-ce qui barre la route ? Un cornac, Ă  deux ou trois Ă©lĂ©phants en avant, un homme de l’Assam, se retourna en criant avec colĂšre — AmĂšne Kala Nag, et cogne-moi sur ce jouvenceau que j’ai lĂ , pour lui apprendre Ă  se tenir. Pourquoi Petersen Sahib m’a-t-il choisi pour descendre avec vous autres, Ăąnes de riziĂšres !
 Conduis ta bĂȘte sur le cĂŽtĂ©, Toomai, et laisse-la travailler des dĂ©fenses
 Par tous les Dieux des montagnes, ces nouveaux Ă©lĂ©phants sont possĂ©dĂ©s
 ou bien ils sentent leurs camarades dans la jungle ! Kala Nag frappa le nouveau dans les cĂŽtes, Ă  lui en faire perdre le souffle, tandis que Toomai disait — Nous avons nettoyĂ© les montagnes d’élĂ©phants sauvages, Ă  la derniĂšre chasse. C’est seulement la nĂ©gligence avec laquelle vous les conduisez. Est-ce que je suis chargĂ© de l’ordre tout le long de la file ? — Écoutez-le ! cria l’autre cornac Nous avons nettoyĂ© les montagnes !
 » Oh ! oh ! Vous ĂȘtes malins, vous autres, gens de la plaine. Tout le monde, sauf un cul-terreux qui n’a jamais vu la jungle, saurait ce qu’ils savent bien, eux, que la chasse est finie pour cette saison alors, ce soir, tous les Ă©lĂ©phants sauvages feront
 — Mais pourquoi gaspiller ce qu’on sait devant une tortue de riviĂšre ? — Qu’est-ce qu’ils feront ? cria petit Toomai. — OhĂ© ! petit. Tu es donc lĂ  ? Eh bien, je vais te le dire car toi, tu as du bon sens. Ils danseront, voilĂ  ! Et ton pĂšre, qui a nettoyĂ© toutes les montagnes de tous les Ă©lĂ©phants, fera bien de mettre double chaĂźne Ă  ses piquets, ce soir. — Qu’est-ce qu’il raconte ? fit Grand Toomai. Pendant quarante annĂ©es, de pĂšre en fils, nous avons gardĂ© les Ă©lĂ©phants, et nous n’avons jamais entendu parler de ces danses-lĂ . — Oui, mais un homme des plaines, qui vit dans une hutte, ne connaĂźt que les quatre murs de sa hutte
 Eh bien, laisse tes Ă©lĂ©phants sans entraves, ce soir, tu verras ce qui arrivera. Quant Ă  leur danse, j’ai vu la place oĂč
 Bapree bap ! combien de tournants a cette riviĂšre Dihang ? Voici encore un guĂ©, et il nous faut mettre les petits Ă  la nage. Tenez-vous tranquilles, vous autres, lĂ -bas derriĂšre !
 Ainsi causant, se querellant, et pataugeant Ă  travers les riviĂšres, ils firent leur premiĂšre Ă©tape, jusqu’à une sorte de camp destinĂ© Ă  recevoir les nouveaux Ă©lĂ©phants. Mais ils avaient perdu patience, longtemps avant d’y arriver. LĂ , les animaux furent enchaĂźnĂ©s par les jambes de derriĂšre aux lourdes masses des piquets ; on mit des cordes supplĂ©mentaires aux nouveaux ; on entassa devant eux le fourrage. Puis, les cornacs de la montagne retournĂšrent vers Petersen Sahib, sous le soleil de l’aprĂšs-midi, en recommandant aux hommes de la plaine d’ĂȘtre exceptionnellement soigneux ce soir-lĂ  ; et ils riaient lorsque ceux-ci leur en demandaient la raison. Petit Toomai surveilla le souper de Kala Nag ; et, comme le soir tombait, il erra Ă  travers le camp, heureux au delĂ  de toute expression, en quĂȘte d’un tam-tam. Lorsqu’un enfant hindou se sent le cƓur en liesse, il ne court pas de tous les cĂŽtĂ©s et ne fait pas un vacarme dĂ©sordonnĂ©. Il s’assoit par terre, et se donne une petite fĂȘte Ă  lui tout seul. Et Petit Toomai s’était vu adresser la parole par Petersen Sahib ! S’il n’avait pas trouvĂ© ce qu’il cherchait, il en aurait fait une maladie. Mais le marchand de bonbons du camp lui prĂȘta un petit tam-tam — un tambour que l’on frappe du plat de la main, — et il s’assit par terre, les jambes croisĂ©es, devant Kala-Nag, au moment oĂč les Ă©toiles commençaient Ă  paraĂźtre, le tam-tam sur ses genoux ; et il tambourina, tambourina, tambourina, et, plus il pensait au grand honneur qui lui avait Ă©tĂ© fait, plus il tambourinait, tout seul parmi le fourrage des Ă©lĂ©phants. Il n’y avait ni air ni paroles, mais tambouriner le rendait heureux. Les nouveaux Ă©lĂ©phants tiraient sur les cordes, piaulaient de temps en temps et trompettaient, et il pouvait entendre sa mĂšre, dans la hutte du camp, qui endormait son petit frĂšre avec une vieille, vieille chanson sur le grand dieu Siva, lequel a dit jadis Ă  tous les animaux ce qu’ils devaient manger
 C’est une berceuse trĂšs douce et dont voici le premier couplet Shiv qui versa les moissons et qui fit souffler les vents, Assis aux portes en fleur d’un jour des anciens temps, Donnait Ă  chacun sa part vivre, labeur, destinĂ©e, Du mendiant sur le seuil Ă  la tĂȘte couronnĂ©e. Toutes choses a-t-il faites, Shiva le PrĂ©servateur, Mahadeo ! Mahadeo ! toutes choses L’épine pour le chameau roux, le foin pour les bƓufs du labour. Et le sein des mĂšres pour la tĂȘte endormie, ĂŽ petit fils de mon amour ! Petit Toomai accompagnait la chanson d’un joyeux tunk-a-tunk Ă  la fin de chaque couplet, jusqu’au moment oĂč il eut sommeil et s’étendit lui-mĂȘme sur le fourrage, Ă  cĂŽtĂ© de Kala Nag. Enfin les Ă©lĂ©phants commencĂšrent Ă  se coucher, l’un aprĂšs l’autre, selon leur coutume ; et bientĂŽt, Kala Nag, Ă  la droite de la ligne, demeura seul debout il se balançait lentement, de ci de lĂ , les oreilles tendues en avant pour Ă©couter le vent du soir qui soufflait tout doucement Ă  travers les montagnes. L’air Ă©tait rempli de tous les bruits de la nuit, qui, rassemblĂ©s, font un seul grand silence le clic-clac d’une tige de bambou contre l’autre, le froufrou d’une chose vivante dans l’épaisseur de la brousse, le grattement et le cri Ă©touffĂ© d’un oiseau Ă  demi rĂ©veillĂ© les oiseaux sont Ă©veillĂ©s dans la nuit beaucoup plus souvent qu’on ne pense, une chute d’eau ; trĂšs loin
 Petit Toomai dormit quelque temps
 Quand il s’éveilla, il faisait un Ă©clatant clair de lune, et Kala Nag veillait toujours, debout, les oreilles dressĂ©es. Petit Toomai se retourna dans le fourrage bruissant, et considĂ©ra la courbe de l’énorme dos sur le ciel dont il cachait la moitiĂ© des Ă©toiles ; et, pendant qu’il regardait, il entendit, si loin que ce bruit faisait Ă  peine comme une piqĂ»re d’épingle dans le silence, l’appel de cor d’un Ă©lĂ©phant sauvage. Tous les Ă©lĂ©phants, dans les lignes, sautĂšrent sur leurs pieds, comme frappĂ©s d’une balle, et leurs grognements finirent par rĂ©veiller les mahouts endormis ; ceux-ci sortirent et frappĂšrent sur les chevilles des piquets avec de gros maillets, puis serrĂšrent telle corde et nouĂšrent telle autre, et tout redevint tranquille. Un des nouveaux Ă©lĂ©phants avait presque dĂ©chaussĂ© son piquet Grand Toomai enleva la chaĂźne de Kala Nag, la mit Ă  l’autre comme entrave, le pied de devant reliĂ© au pied de derriĂšre, puis il enroula une tresse d’herbe Ă  la jambe de Kala Nag, et lui dit de ne pas oublier qu’il Ă©tait attachĂ© solidement. Il savait que lui-mĂȘme, son pĂšre et son grand-pĂšre, avaient fait la mĂȘme chose bien des centaines de fois. Kala Nag ne rĂ©pondit pas Ă  cet ordre par son glouglou habituel. Il resta immobile, regardant au loin Ă  travers le clair de lune, la tĂȘte un peu relevĂ©e, les oreilles dĂ©ployĂ©es comme des Ă©ventails, vers les grandes ondulations que faisaient les montagnes de Garo. — Fais-y attention, s’il est agitĂ© cette nuit ! dit Grand Toomai Ă  Petit Toomai. Et il rentra dans la hutte et se rendormit. Petit Toomai Ă©tait juste sur le point de se rendormir aussi, quand il entendit la corde de caire fibre de cocotier se rompre avec un petit tintement. Et Kala Nag roula hors de ses piquets, aussi lentement et silencieusement que roule un nuage hors d’une vallĂ©e. Petit Toomai trottina derriĂšre lui, nu-pieds sur la route, dans le clair de lune, appelant Ă  voix basse — Kala Nag ! Kala Nag ! Prends-moi avec toi, ĂŽ Kala Nag ! L’élĂ©phant se retourna, sans bruit, revint de trois pas en arriĂšre, abaissa sa trompe, enleva l’enfant sur son cou, et, avant que Petit Toomai eĂ»t seulement fixĂ© ses genoux, il se glissait dans la forĂȘt. Il vint des lignes une fanfare de furieux barrissements ; puis, le silence se referma sur toutes choses, et Kala Nag se mit en marche. Quelquefois une touffe de hautes herbes balayait ses flancs tout du long comme une vague balaye les flancs d’un navire, et quelquefois un bouquet pendant de poivriers sauvages grattait son dos d’un bout Ă  l’autre, ou bien un bambou craquait au frĂŽlement de son Ă©paule ; mais, entre temps, il se mouvait sans aucun bruit, dĂ©rivant Ă  travers l’épaisse forĂȘt de Garo comme Ă  travers une fumĂ©e. Il suivait une route montante, mais, bien que Petit Toomai guettĂąt les Ă©toiles par les Ă©claircies des arbres, il n’eĂ»t pu dire dans quelle direction. Enfin Kala Nag atteignit la crĂȘte et s’arrĂȘta une minute, et Petit Toomai put voir les cimes des arbres, comme une fourrure tachetĂ©e qui s’étendait sous le clair de lune Ă  des milles et des milles, et le brouillard d’un blanc bleuĂątre, sur la riviĂšre, dans le fond. Toomai se pencha en avant, regarda, et il sentit que la forĂȘt Ă©tait Ă©veillĂ©e au-dessous de lui, Ă©veillĂ©e, vivante et pleine d’ĂȘtres. Une de ces grosses chauves-souris brunes, qui se nourrissent de fruits, lui effleura l’oreille ; les piquants d’un porc-Ă©pic cliquetĂšrent sous bois ; et, dans l’obscuritĂ©, entre les troncs d’arbres, il entendit un sanglier qui fouillait avec ardeur la chaude terre molle et flairait en fouillant. Puis les branches se refermĂšrent sur sa tĂȘte, et Kala Nag se mit Ă  descendre la pente de la vallĂ©e, non plus paisiblement, cette fois, mais comme un canon Ă©chappĂ© descend un talus Ă  pic, d’un Ă©lan. Les Ă©normes membres se mouvaient avec une rĂ©gularitĂ© de pistons, par enjambĂ©es de huit pieds, et l’on entendait des froissements de peau ridĂ©e au pli des articulations. Les broussailles Ă©ventrĂ©es craquaient de chaque cĂŽtĂ© avec un bruit de toile dĂ©chirĂ©e ; les jeunes pousses qu’il Ă©cartait de droite et de gauche avec ses Ă©paules rebondissaient en arriĂšre et lui cinglaient les flancs ; de grandes traĂźnĂ©es de lianes emmĂȘlĂ©es et compactes pendaient de ses dĂ©fenses, tandis qu’il jetait la tĂȘte de part et d’autre et se creusait son chemin. Alors, Petit Toomai s’aplatit contre le grand cou, de peur qu’une branche ballante ne le balayĂąt sur le sol, et il souhaita se retrouver encore dans les lignes. L’herbe devenait marĂ©cageuse, et les pieds de Kala Nag pompaient et collaient Ă  terre quand ils les posait, et le brouillard de la nuit, au fond de la vallĂ©e, glaçait Petit Toomai. Il y eut des Ă©claboussures et un pataugement, une poussĂ©e d’eau rapide, et Kala Nag entra dans le lit d’une riviĂšre, en tĂątant sa route Ă  chaque pas. Par-dessus le bruit du courant qui tourbillonnait autour des fortes jambes, Petit Toomai pouvait entendre d’autres Ă©claboussures et de nouvelles fanfares en amont et en aval, des grognements Ă©normes, des ronflements de colĂšre ; et, dans le tout alentour, comme des vagues, roulaient des brouillards ombres. — HĂ© ! dit-il Ă  demi-voix, et ses dents claquĂšrent. Le peuple des Ă©lĂ©phants est dehors ce soir. C’est la danse, alors ! Kala Nag sortit de l’eau avec fracas, souffla dans sa trompe pour l’éclaircir, et commença une nouvelle ascension ; mais cette fois, il n’était plus seul, et n’avait plus Ă  se frayer de chemin. C’était dĂ©jĂ  chose faite sur six pieds de large, en droite ligne devant lui, toute courbĂ©e, l’herbe de la jungle essayait de se redresser et de se tenir. Beaucoup d’élĂ©phants devaient avoir suivi cette voie quelques minutes auparavant. Petit Toomai se retourna, et, derriĂšre lui, un grand sauvage porte-dĂ©fenses, aux petits yeux de pourceau, brillants comme la braise, Ă©mergeait tout juste de la riviĂšre embrumĂ©e. Puis, les arbres se refermĂšrent encore, et ils continuĂšrent de monter, avec des fanfares et des cris et le bruit des branches brisĂ©es tout alentour. À la fin, Kala Nag s’arrĂȘta entre deux troncs d’arbres, au sommet de la montagne ils faisaient partie d’une enceinte poussĂ©e autour d’un espace irrĂ©gulier de trois ou quatre acres environ, et, sur tout cet espace, Petit Toomai pouvait le voir, le sol avait Ă©tĂ© foulĂ© jusqu’à devenir aussi dur qu’un carrelage de briques. Quelques arbres s’élevaient au centre de la clairiĂšre, mais leur Ă©corce Ă©tait usĂ©e, et le bois mĂȘme apparaissait au-dessous, brillant et poli, sous les taches de clair de lune. Des lianes pendaient des branches supĂ©rieures, dont les fleurs en forme de cloches, grands liserons d’un blanc de cire, tombaient comme alourdis de sommeil jusqu’à terre. Mais, dans les limites de la clairiĂšre, il n’y avait pas un brin de verdure rien que la terre foulĂ©e ; le clair de lune lui donnait une teinte gris fer, exceptĂ© çà et lĂ  oĂč se tenaient quelques Ă©lĂ©phants dont les ombres Ă©taient noires comme de l’encre. Petit Toomai regardait en retenant sa respiration, les yeux presque hors de la tĂȘte ; et, tandis qu’il regardait, des Ă©lĂ©phants toujours plus nombreux sortaient d’entre les troncs d’arbres, en se balançant, pour entrer dans l’espace ouvert. Petit Toomai ne savait compter que jusqu’à dix ; il compta et recompta sur ses doigts, jusqu’à ce qu’il perdĂźt son compte de dizaines, et la tĂȘte commença de lui tourner. En dehors de la clairiĂšre, il pouvait entendre le fracas des Ă©lĂ©phants dans la brousse, comme ils se frayaient un chemin vers le sommet de la montagne ; mais, aussitĂŽt arrivĂ©s dans le cercle des troncs d’arbres, ils se mouvaient comme des fantĂŽmes. Il y avait lĂ  des mĂąles sauvages aux dĂ©fenses blanches, avec des feuilles mortes, des noix et des branchettes restĂ©es dans les plis de leurs cous et de leurs oreilles ; de grasses femelles nonchalantes avec leurs petits Ă©lĂ©phants d’un noir rosĂ©, hauts de trois ou quatre pieds Ă  peine, qui ne pouvaient rester en place et couraient sous leurs mamelles ; de jeunes Ă©lĂ©phants dont les dĂ©fenses commençaient juste Ă  pointer, et qui s’en montraient tout fiers ; de flasques et maigres femelles, restĂ©es vieilles filles, avec leurs inquiĂštes faces creuses et des trompes d’écorce rude ; de vieux solitaires sillonnĂ©s, de l’épaule au flanc, des cicatrices et des balafres d’autrefois, et les gĂąteaux de boue de leurs baignades Ă  l’écart pendant encore de leurs Ă©paules ; et il y avait un Ă©lĂ©phant avec une dĂ©fense brisĂ©e et les marques du plein assaut, le terrible sillon des griffes d’un tigre Ă  son flanc. Ils se faisaient vis-Ă -vis, ou se promenaient de long en large, deux Ă  deux, ou restaient Ă  se balancer et Ă  se dandiner tout seuls. Il y en avait des vingtaines et des vingtaines. Toomai savait qu’aussi longtemps qu’il resterait tranquille sur le cou de Kala Nag, aucun mal ne pouvait lui arriver car un Ă©lĂ©phant sauvage, mĂȘme dans l’avalanche du keddah, ne lĂšverait pas sa trompe pour arracher un homme du cou d’un Ă©lĂ©phant apprivoisĂ© ; et ceux-lĂ  ne pensaient guĂšre aux hommes cette nuit. Un moment, ils tressaillirent et dressĂšrent les oreilles en avant on entendait sonner les fers d’un anneau de pied dans la forĂȘt. Mais c’était Pudmini, l’élĂ©phante favorite de Petersen Sahib, sa chaĂźne cassĂ©e court, qui gravissait, grognant et soufflant, le flanc de la montagne ; elle devait avoir brisĂ© ses piquets, et venir droit du camp de Petersen Sahib. Et Petit Toomai vit un autre Ă©lĂ©phant, qu’il ne connaissait pas, avec de profondes Ă©corchures faites par les cordes sur le dos et le poitrail. Lui aussi devait s’ĂȘtre Ă©chappĂ© d’un camp Ă©tabli dans les montagnes d’alentour. Enfin on n’entendit plus d’élĂ©phants marcher dans la forĂȘt, et Kala Nag roula pesamment d’entre les arbres et s’avança au milieu de la foule, gloussant et gargouillant ; et tous les Ă©lĂ©phants commencĂšrent Ă  s’exprimer dans leur langage et Ă  se mouvoir çà et lĂ . Toujours couchĂ©, Petit Toomai dĂ©couvrait des vingtaines et des vingtaines de larges dos, des oreilles branlantes, des trompes ballottantes, et de petits yeux roulants. Il entendait le cliquetis des dĂ©fenses lorsqu’elles s’entrecroisaient par hasard ; le bruissement sec des trompes enlacĂ©es ; le frottement des flancs et des Ă©paules Ă©normes, dans la cohue ; l’incessant flic flac et le hissh des grandes queues. Puis, un nuage couvrit la lune, et ce fut la nuit noire ; mais les poussĂ©es, les froissements et les gargouillements n’en continuĂšrent pas moins, paisibles et rĂ©guliers. L’enfant savait Kala Nag entourĂ© d’élĂ©phants, et ne voyait aucune chance de le faire sortir de l’assemblĂ©e ; il serra les dents et frissonna. Dans un keddah au moins, il y avait la lumiĂšre des torches et les cris, mais, ici, il Ă©tait tout seul dans les tĂ©nĂšbres, et, une fois, une trompe se leva et lui toucha le genou. Ensuite un Ă©lĂ©phant trompeta, et tous l’imitĂšrent pendant cinq ou dix terribles secondes. La rosĂ©e pleuvait des arbres, en larges gouttes, sur les dos invisibles. Et un bruit s’éleva, sourd grondement peu prononcĂ© d’abord, et Petit Toomai n’aurait pu dire ce que c’était ; le bruit monta, monta, et Kala Nag levait ses pieds de devant l’un aprĂšs l’autre, et les reposait sur le sol, — une, deux, une deux ! — avec autant de prĂ©cision que des marteaux de forge. Les Ă©lĂ©phants frappaient du pied maintenant tous ensemble, et cela sonnait comme un tambour de guerre battu Ă  la bouche d’une caverne. La rosĂ©e tombait toujours des arbres, jusqu’au moment oĂč il n’en resta plus sur les feuilles ; et le sourd roulement continuait, le sol oscillait et frissonnait, si bien que Petit Toomai mit ses mains sur ses oreilles pour ne plus entendre. Mais c’était toute une vibration, immense, qui le parcourait tout entier, le heurt de ces centaines de pieds si lourds sur la terre Ă  cru. Une fois ou deux, il sentit Kala Nag et tous les autres avancer de quelques pas, et le pilonnement devint alors un bruit de verdures Ă©crasĂ©es, dont la sĂšve giclait ; mais, une minute ou deux plus tard, c’était de nouveau le roulement des pieds sur la terre durcie. Un arbre craquait et gĂ©missait quelque part prĂšs de lui. Il tendit le bras et sentit l’écorce, mais Kala Nag avança, toujours piĂ©tinant, et l’enfant ne savait plus oĂč il Ă©tait dans la clairiĂšre. Les Ă©lĂ©phants ne donnaient plus signe de vie. Une fois seulement, deux ou trois petits piaillĂšrent ensemble ; alors, il entendit un coup sourd et le bruit d’une bagarre, et le pilonnement reprit. Maintenant, il y avait bien deux grandes heures que cela durait, et Petit Toomai souffrait dans chacun de ses nerfs ; mais il sentait, Ă  l’odeur de l’air, dans la nuit, que l’aube allait venir. Le matin parut en une nappe de jaune pĂąle derriĂšre les collines vertes ; et, avec le premier rayon, le piĂ©tinement s’arrĂȘta, comme si la lumiĂšre eĂ»t Ă©tĂ© un ordre. Avant que le bruit eĂ»t fini de rĂ©sonner dans la tĂȘte de Petit Toomai, avant mĂȘme qu’il eĂ»t changĂ© de position, il n’y avait plus en vue un seul Ă©lĂ©phant, sauf Kala Nag, Pudmini et l’élĂ©phant marquĂ© par les cordes ; et aucun signe, aucun murmure ni chuchotement sur les pentes des montagnes, ne laissait deviner oĂč les autres s’en Ă©taient allĂ©s. Toomai regarda de tous ses yeux. La clairiĂšre, autant qu’il s’en souvenait, s’était Ă©largie pendant la nuit. Il y avait un grand nombre d’arbres debout dans le milieu, mais l’enceinte de broussaille et d’herbe de jungle avait Ă©tĂ© reculĂ©e. Petit Toomai regarda une fois encore ; maintenant il comprenait le pilonnement. Les Ă©lĂ©phants avaient Ă©largi l’espace foulĂ©, rĂ©duit en litiĂšre, Ă  force de piĂ©tiner, l’herbe Ă©paisse et les cannes juteuses, la litiĂšre en brindilles, les brindilles en fibres menues, et les fibres en terre durcie. — Ouf ! dit Petit Toomai, — et ses paupiĂšres lui semblaient trĂšs lourdes ; — Kala Nag, monseigneur, ne quittons pas Pudmini, et retournons au camp de Petersen Sahib, ou bien je vais tomber de ton cou. Le troisiĂšme Ă©lĂ©phant regarda partir les deux autres, renĂącla, fit volte-face, et reprit la route par laquelle il Ă©tait venu. Il devait appartenir Ă  quelque Ă©tablissement de petit prince indigĂšne, Ă  cinquante, soixante ou cent milles de lĂ . Deux heures plus tard, comme Petersen Sahib prenait son premier dĂ©jeuner, ses Ă©lĂ©phants, dont les chaĂźnes avaient Ă©tĂ© doublĂ©es cette nuit-lĂ , commencĂšrent Ă  trompeter, et Pudmini, crottĂ©e jusqu’aux Ă©paules, avec Kala Nag clopinant sur ses pieds endoloris, firent leur entrĂ©e dans le camp. Le visage de Petit Toomai Ă©tait blĂȘme et tirĂ©, sa chevelure pleine de feuilles et trempĂ©e de rosĂ©e, mais l’enfant fit le geste de saluer Petersen Sahib, et cria d’une voix dĂ©faillante — La danse
, la danse des Ă©lĂ©phants ! Je l’ai vue
 et je meurs ! Et comme Kala Nag se couchait, il glissa de son dos, Ă©vanoui. Mais les enfants indigĂšnes n’ont pas de nerfs dont il vaille la peine de parler au bout de deux heures, il se rĂ©veillait, confortablement allongĂ© dans le hamac de Petersen Sahib, avec la veste de chasse de Petersen Sahib sous la tĂȘte, un verre de lait chaud additionnĂ© d’un peu d’eau-de-vie et d’une pointe de quinine dans le ventre ; et, tandis que les vieux chasseurs des jungles, velus et balafrĂ©s, assis sur trois rangs de profondeur devant lui, le regardaient comme s’il Ă©tait un revenant, il raconta son histoire en mots naĂŻfs, Ă  la maniĂšre des enfants, et conclut — Maintenant, si je mens d’un seul mot, envoyez des hommes pour voir ; et ils trouveront que les Ă©lĂ©phants, en piĂ©tinant, ont agrandi leur salle de bal, et ils trouveront des dizaines et des dizaines et beaucoup de fois de dizaines de traces conduisant Ă  cette salle de bal. Ils l’ont agrandie avec leurs pieds. Je l’ai vu. Kala Nag m’a pris avec lui, et j’ai vu. MĂȘme, Kala Nag a les jambes trĂšs fatiguĂ©es. Petit Toomai se renversa en arriĂšre et dormit tout l’aprĂšs-midi, et dormait encore au crĂ©puscule ; et, pendant qu’il dormait, Petersen Sahib et Machua Appa suivirent la trace des deux Ă©lĂ©phants, sur un parcours de quinze milles Ă  travers les montagnes. Petersen Sahib avait passĂ© dix-huit ans de sa vie Ă  prendre des Ă©lĂ©phants, et il n’avait qu’une seule fois jusque-lĂ  dĂ©couvert une semblable salle de bal. Machua Appa n’eut pas besoin de regarder deux fois la clairiĂšre pour voir ce qui s’était passĂ©, ni de gratter de l’orteil la terre compacte et battue. — L’enfant dit vrai, prononça-t-il. Tout cela s’est fait la nuit derniĂšre, et j’ai comptĂ© soixante-dix pistes qui traversent la riviĂšre. Voyez, Sahib, oĂč l’anneau de fer de Pudmini a entamĂ© l’écorce de cet arbre ! Oui, elle Ă©tait lĂ  aussi. Ils s’entre-regardĂšrent, puis leurs yeux errĂšrent de haut en bas ; et ils s’émerveillĂšrent car les coutumes des Ă©lĂ©phants dĂ©passent la portĂ©e d’esprit d’aucun homme noir ou blanc. — Quarante-cinq annĂ©es, — dit Machua Appa, — j’ai suivi monseigneur l’ÉlĂ©phant, mais jamais je n’ai entendu dire qu’un enfant d’homme ait vu ce que cet enfant a vu. Par tous les dieux des montagnes, c’est
 que peut-on dire ?
 Et il secoua la tĂȘte. Lorsqu’ils revinrent au camp, c’était l’heure du souper. Petersen Sahib mangeait seul dans sa tente, mais il donna des ordres pour qu’on distribuĂąt deux moutons et quelques volailles, avec une double ration de farine, de riz et de sel, car il savait qu’il y aurait fĂȘte. Grand Toomai, en toute hĂąte, Ă©tait montĂ© de la plaine pour se mettre en quĂȘte de son fils et de son Ă©lĂ©phant, et, maintenant qu’il les avait trouvĂ©s, il les regardait comme s’il avait eu peur de tous deux. Et il y eut fĂȘte, en effet, autour des grands feux de camp qui flambaient sur le front des lignes d’élĂ©phants au piquet, et Petit Toomai en fut le hĂ©ros. Les grands chasseurs d’élĂ©phants, Ă  la peau bronzĂ©e, traqueurs, conducteurs et lanceurs de cordes, et ceux qui savent tous les secrets pour dompter les Ă©lĂ©phants les plus sauvages, se le passĂšrent l’un Ă  l’autre, et lui firent une marque sur le front avec le sang du cƓur mĂȘme d’un coq de jungle fraĂźchement tuĂ©, pour montrer qu’il Ă©tait un forestier, initiĂ©, Ă  prĂ©sent, et libre dans toute l’étendue des jungles. Et, Ă  la fin, quand les flammes tombĂšrent et moururent, et qu’aux reflets rouges de la braise les Ă©lĂ©phants apparurent comme s’ils avaient Ă©tĂ© trempĂ©s aussi dans le sang, Machua Appa, le chef de tous les rabatteurs de tous les keddahs, Machua Appa, l’Alter ego de Petersen Sahib, qui n’avait jamais vu une route tracĂ©e en quarante ans, Machua Appa, si grand, si grand, qu’on ne l’appelait jamais autrement que Machua Appa, sauta sur ses pieds en Ă©levant Petit Toomai Ă  bout de bras au-dessus de sa tĂȘte, et cria — Écoutez, frĂšres ! Écoutez aussi, vous, messeigneurs, lĂ , dans les lignes, car c’est moi, Machua Appa, qui parle ! Ce petit ne s’appellera plus Petit Toomai, mais Toomai des ÉlĂ©phants, comme son arriĂšre-grand-pĂšre fut appelĂ© avant lui. Ce que jamais homme n’a vu, il l’a vu durant la longue nuit, et la faveur du peuple Ă©lĂ©phant et des dieux des jungles est avec lui. Il deviendra un grand traqueur, il deviendra plus grand que moi, oui moi, Machua Appa ! Il suivra la piste fraĂźche, la piste Ă©ventĂ©e et la piste mĂȘlĂ©e, d’un Ɠil clair ! Il ne lui arrivera pas de mal dans le keddah lorsqu’il courra sous le ventre des solitaires afin de les garrotter, et s’il glisse sous les pieds d’un mĂąle en train de charger, le mĂąle le reconnaĂźtra et ne l’écrasera pas. Aihai ! messeigneurs, ici prĂšs dans les chaĂźnes, — cria-t-il en courant sur le front de la ligne de piquets, — voici le petit qui a vu vos danses au fond de vos retraites cachĂ©es, le spectacle que jamais homme ne vit ! Rendez-lui hommage, messeigneurs, Salaam Karo, mes enfants. Faites votre salut Ă  Toomai des ÉlĂ©phants ! Gunya Pershad, ahaa ! Hira Guj, Birchi Guj, ahaa !
 Et toi, Pudmini, tu l’as vu Ă  la danse ; et toi aussi, Kala Nag, ĂŽ ma perle des ÉlĂ©phants !
 Ahaa ! Ensemble ! À Toomai des ÉlĂ©phants ! Barrao ! Et au signal de cette clameur sauvage, la ligne entiĂšre des Ă©lĂ©phants leva ses trompes jusqu’à ce que le bout de chacun touchĂąt le front, et ils entonnĂšrent le plein salut, l’éclatante salve de trompettes, que seul entend le vice-roi des Indes, le Salaamut du Keddah. Mais, cette fois en l’unique honneur de Petit Toomai, qui avait vu ce que jamais homme ne vit auparavant, la danse des Ă©lĂ©phants, la nuit, tout seul, au cƓur des montagnes de Garo ! Les Ă©lĂ©phants~ C'est eux, c'est eux, Ils viennent Ă  la queue leu leu, Rataplan voici les Ă©lĂ©phants ! Ça y est, c'est fait, Oui, cette fois c'est la guerre. C'est eux, c'est eux, Ils encerclent l'ennemi, Jusqu'au lit, À quelle stratĂ©gie ! Rata, taplan, La marche des Ă©lĂ©phants ! Est-ce un assaut ? Est-ce un assaut ? Moi je n'ai rien de

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